Transition CNRD : la justice demeurera la boussole pour tout le monde
Le jeudi dernier, en conseil des ministres, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’Etat, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya a donné des instructions claires et fermes pour que le procès du massacre du 28 septembre 2009 se tienne dans deux mois. Une annonce qui, comme il fallait s’y attendre, a été applaudie des deux mains par les associations de victimes, les organisations de défense des droits de l’homme et l’ensemble de la communauté internationale. Comme il l’a promis à son arrivé au pouvoir, le locataire du palais Mohammed V est en train de donner la preuve, par des actes concrets, que la justice demeurera la boussole pour tout le monde pendant cette transition que tous les Guinéens patriotes veulent apaisée.
Il faut dire qu’en matière de justice, notre pays vient de loin, de très loin.
Sous la première République, nombreux sont les Guinéens qui ont péri dans le tristement célèbre camp Boiro. Sans oublier des hauts cadres qui, accusés à tort ou à raison de complot contre le jeune Etat, ont été pendus publiquement aussi bien à Conakry que dans certaines villes de l’intérieur.
Au lendemain de la disparition du premier président de la Guinée indépendante, le colonel Lansana Conté et ses compagnons du Comité militaire de redressement national (CMRN), dont le colonel Diarra Traoré, se sont emparés du pouvoir le 3 avril 1984. Le 4 juillet 1985, l’on a attribué à cet officier une tentative de coup d’Etat contre le président Lansana Conté. La suite, on la connaît. L’auteur présumé dudit coup d’Etat manqué et ses proches ont été arrêtés dans des conditions parfois humiliantes et inhumaines. Diarra Traoré et plusieurs de ses compagnons se feront tuer par la suite sans aucune forme de procès. Les parents des victimes de ces événements ont toujours du mal à se remettre de ce traumatisme et continuent de se battre pour être rétablis dans leurs droits.
Sous la transition CNDD (2008-2010), la répression sanglante d’une manifestation pacifique des Forces vives de la nation dans le plus grand stade de la capitale a fait plus de 150 morts et des dizaines de femmes violées. Les victimes et leurs proches attendent toujours que justice soit faite dans cette affaire criminelle. L’espoir est désormais permis, avec cette annonce du procès dudit massacre.
Et pendant les onze dernières années, sous le régime du professeur Alpha Condé, l’on a enregistré beaucoup de victimes pendant les manifestations politiques.
Avec l’avènement du CNRD au pouvoir, la donne, comme on le voit, est en train de changer positivement. Après dix mois de gestion rassurante des affaires publiques, les actes posés par l’homme du 5 septembre donnent espoir à tous les Guinéens épris de paix et de justice. La diligence avec laquelle le dossier du jeune Thierno Mamadou Diallo a été traité par les services compétents de l’Etat en est une parfaite illustration. Avec le colonel Mamadi Doumbouya aux commandes de la République de Guinée pendant 3 ans, les Guinéens ne peuvent qu’être rassurés.
Le colonel-président Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en.
Avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE