Grand Conakry: vivement l’apaisement de la situation sociopolitique
Des réactions continuent de s’enregistrer suite aux manifestations violentes organisées les 28 et 29 juillet par le FNDC dans le Grand Conakry, principalement sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen, en passant par Bambeto, Koloma, Cosa, Enco 5, Wanindara, Sonfonia, T8, Cimenterie et Bailobaya. Des manifestations qui, on le sait, n’ont pas été autorisées par les mairies concernées, que sont Matoto, Dixinn, Matam et Kaloum. Elles ont malheureusement entraîné la mort de 4 personnes et des destructions de biens publics et privés. Des journalistes, dans l’exercice de leur métier, ont été agressés par endroits par des manifestants
incontrôlables. Sans oublier l’utilisation des enfants mineurs qui n’ont rien à voir dans des manifestations de rue, à l’appel des politiques et des acteurs de la société civile.
Face à cette situation préoccupante, les uns et les autres devraient faire preuve de retenue et de discernement pour éviter de plonger notre beau pays dans le chaos.
C’est le lieu de reconnaitre que bientôt 11 mois après la prise du pouvoir par le colonel patriote Mamadi Doumbouya et ses valeureux compagnons du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), l’on constate, avec satisfaction, que le train de la transition va à un rythme normal et dans la bonne direction.
Les Guinéens de tous les bords devraient se donner la main et se mettre d’accord sur l’essentiel pour que leur pays s’ouvre enfin le chemin de la prospérité et du développement durable. L’actuel locataire du Palais Roi Mohammed V, dont le patriotisme et le leadership ne sont plus à démontrer, a clairement promis à ses compatriotes la refondation de l’État et la rectification institutionnelle. Et Dieu seul sait que tous les actes qu’il a posés à ce jour s’inscrivent dans ce cadre précis. La justice est devenue la boussole pour tout le monde. Une lutte sans merci est en train d’être menée contre la corruption sous toutes ses formes. Les opérations de récupération des biens et domaines de l’État sont lancées aussi bien à Conakry que les centres urbains de l’intérieur.
Tous les organes de la transition fonctionnent normalement. Un chronogramme de 36 mois a été adopté en plénière par le CNT, l’organe législatif de la transition. Une durée que certains acteurs politiques et de la société civile trouvent longue à leurs yeux. Ces derniers, pour des raisons qui leur sont propres, veulent une transition courte et peut-être bâclée, avec tous les risques que cela comporte. Et tous les moyens semblent bons pour eux pour mettre les bâtons dans les roues de la transition conduite jusqu’ici sans fausse note par le président Mamadi DOUMBOUYA. Pour un oui ou pour un non, l’on se donne indûment le droit de lancer des appels à la mobilisation pour descendre dans la rue. Des propos injurieux sont tenus sur les réseaux sociaux à l’encontre des personnalités de la transition. Aimons-nous dans la paix et jouons à fond la carte de l’apaisement.
Les manifestations violentes, pour quelque raison que ce soit, les Guinéens n’en ont plus besoin. Personne n’a intérêt à ce que cette transition échoue. Rangeons-nous derrière le CNRD et son président pour conduire le navire de la transition guinéenne à bon port.
Avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE