Comme beaucoup le craignaient, quelque 48 heures seulement après la création d’un cadre de dialogue inclusif par le président de la république, le colonel Mamadi Doumbouya, certaines coalitions politiques, pour des raisons qui leur sont propres, n’ont trouvé mieux que de poser des conditions et autres préalables, que d’aucuns qualifieraient de fantaisistes, pour participer à ce cadre. Il s’agit en effet de l’ANAD, de la CORED, du FDNC Politique et du RPG et Alliés qui, dans une déclaration rendue publique hier mercredi 21 septembre, exigent un cadre de dialogue qui les mettrait en face du CNRD et du gouvernement. Ce qui reviendrait à dire d’exclure tous les partis et toutes les coalitions politiques dont le seul tort ou crime est d’avoir approuvé le chronogramme de 36 mois adopté par le CNT, l’organe législatif de la transition et de partager un certain nombre de positions du CNRD dans le cadre de la refondation de l’État et de la rectification institutionnelle.
Beaucoup d’observateurs sérieux se demandent ce que veulent finalement ces quatre coalitions qui semblent vouloir imposer vaille que vaille leurs diktats aussi bien au CNRD qu’aux autres entités politiques du pays dans la conduite de cette transition.
Pour rappel, dans un premier temps, les autorités de la transition ont cru devoir mettre en place un cadre de concertation inclusif. Mais pour des raisons inavouables, l’ANAD, la Cored, le FNDC politique et le RPG Arc-en-ciel et alliés ont préféré bouder ledit cadre, continuant à réclamer à cor et cris la mise en place d’un cadre de dialogue inclusif. Une demande à laquelle vient d’accéder le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. Le lundi 19 septembre, l’Homme du 5 septembre a institué un cadre de dialogue inclusif pour favoriser des échanges constructifs entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile autour de la transition. Ce cadre de dialogue inclusif est placé sous l’autorité du Premier ministre, coordonnateur des activités du dialogue, qui devra rendre compte périodiquement au Président de la transition. Il sera animé par un groupe de facilitateurs nationaux reconnus entre autres pour leur neutralité et leur expertise.
Que l’ANAD et Cie sachent donc raison garder et acceptent de saisir la main tendue du CNRD et de son président pour venir prendre leur place au sein du cadre de dialogue inclusif, pour une transition apaisée et consensuelle en Guinée.
Le colonel-président Mamadi DOUMBOUYA et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en, avançons et aimons dans la paix et dans la vie.
Ibrahima Sory CISSE