Hier lundi 3 octobre, quatre coalitions politiques se sont retrouvées au siège de l’UFDG pour prendre position par rapport à la désignation des facilitateurs nationaux du cadre de dialogue inclusif. Il s’agit de l’ANAD, qui a pour principale formation l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, de la CORED de Mamadou Sylla, du FNDC politique (UFR, MoDel) et du RPG Arc-en-ciel et alliés. Elles ont rejeté la façon dont les trois facilitatrices (Dr Makalé Traoré, Hadja Aïcha Bah, Mme Guilao Joséphine Léno) ont été nommées par le Premier ministre, Dr Bernard Goumou. Pour elles, il fallait absolument les consulter ou les associer à la prise de décision.
Pour rappel, quelques heures seulement après la publication du décret signé du président de la République, le colonel Mamadi Doumbouya, pour instituer le cadre de dialogue inclusif, qu’elles ont pourtant réclamé à cor et à cris, ces coalitions politiques n’ont trouvé mieux que de poser des conditions et autres préalables, que d’aucuns qualifieraient de fantaisistes, pour participer à ce cadre.
Tous les observateurs sérieux se demandent ce que veulent finalement ces quatre coalitions qui semblent vouloir imposer vaille que vaille leurs diktats aussi bien au CNRD qu’aux autres entités politiques du pays dans la conduite de cette transition.
Dans un premier temps, on le sait, les autorités de la transition ont cru devoir mettre en place un cadre de concertation inclusif. Mais pour des raisons inavouables, l’ANAD, la Cored, le FNDC politique et le RPG Arc-en-ciel et alliés ont préféré bouder ledit cadre, continuant à réclamer à cor et cris la mise en place d’un cadre de dialogue inclusif. Une demande à laquelle le président de la transition a accédé. Comme indiqué plus haut, le 19 septembre, l’Homme du 5 septembre a institué un cadre de dialogue inclusif pour favoriser des échanges constructifs entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile autour de la transition. Ce cadre de dialogue inclusif est placé sous l’autorité du Premier ministre, coordonnateur des activités du dialogue, qui devra rendre compte périodiquement au Président de la transition. Le Premier ministre vient de nommer trois anciennes ministres comme facilitatrices dudit cadre de dialogue inclusif.
Que l’ANAD et Cie sachent donc raison garder et acceptent de saisir la main tendue du CNRD et de son président pour venir prendre leur place au sein du cadre de dialogue inclusif, pour une transition apaisée et consensuelle en Guinée. Il faut absolument qu’on accepte, de bonne foi, de mettre la Guinée, notre maison commune, au-dessus des intérêts partisans.
Le colonel-président Mamadi et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE