Dialogue inclusif: la bonne foi du CNRD et de son gouvernement
Le souhait de tous les Guinéens patriotes, tous bords confondus, est de voir le navire de la transition arriver à bon port, sous la conduite éclairée du président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le valeureux colonel Mamadi Doumbouya.
Les actes posés dans ce sens par l’actuel locataire du Palais Mohammed V sont salués et applaudis des deux mains par la majorité des Guinéens. Au lendemain de la célébration du premier anniversaire de la prise du pouvoir par le CNRD, son président s’est déplacé pour aller prendre part au conseil interministériel. Une occasion qu’il a mise à profit pour demander explicitement et avec insistance au Premier ministre, Dr Bernard Goumou, d’aller vers tous les acteurs sociopolitiques du pays pour les convaincre de venir à la table du dialogue pour discuter de tous les sujets d’intérêt national, sans passion et tout en gardant jalousement à l’esprit que la préservation de l’unité des Guinéens est un devoir sacré. Il a par la suite accepté d’accéder à une demande fondamentale des acteurs sociopolitiques, à savoir la mise en place d’un cadre de dialogue inclusif. Trois anciennes ministres ont été nommées par le Premier ministre comme facilitatrices dudit dialogue inclusif. Il s’agit de Dr Makalé Traoré, de Hadja Aïcha Bah et Mme Guilao Joséphine Léno. Le locataire du palais de la Colombe était récemment du côté d’Abidjan, la capitale ivoirienne, où il a eu à rencontrer le président de l’UFR, Sidya Touré, pour parler certainement de ce cadre de dialogue inclusif mis en place pour une transition apaisée et consensuelle en Guinée, pendant son séjour aux États-Unis Dr Gomou a rencontré certains et certaines Guinéens dans le même contexte. Dr Bernard Goumou s’est également rendu à Cotonou, au Bénin, pour échanger avec le médiateur de la CEDEAO en Guinée, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi.
Comme on le voit donc, la volonté du CNRD et de son gouvernement est ardente. Ils ne cessent de faire preuve de bonne foi dans la conduite de cette transition pour faire entrer la Guinée dans le cercle restreint des pays modèles en matière de démocratie et de respect des droits de l’homme. Espérons vivement que les acteurs sociopolitiques qui, pour des raisons qui leur sont propres, continuent de rejeter la main tendue des autorités de la transition et des facilitatrices du dialogue inclusif, reviendront à de meilleurs sentiments, en prenant part, de bonne foi, au débat national pour une transition réussie en Guinée.
Le train de la refondation de l’État ne s’arrêtera pas, le colonel-président Mamadi Doumbouya, ses compagnons du CNRD et son gouvernement constituent une chance pour la Guinée profitons-en, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
A médité…
Ibrahima sory CISSE