Chronogramme de la transition: ce que les Guinéens attendent de la mission technique la CEDEAO annoncée demain à Conakry
Selon la cellule de communication du gouvernement, une mission technique de la CEDEAO, conduite par le Commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité, Dr Abdel-Fatau MUSAH, séjournera à Conakry du 16 au 21 octobre 2022. Une mission dont l’objectif spécifique est l’étude technique du chronogramme de la Transition par les experts de la CEDEAO, la Primature, les ministères de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Étranger, de la Justice et des Droits de l’Homme, de la Sécurité et de la Protection civile, des Finances, de l’Économie et du Plan. Les résultats de cette mission technique conjointe feront l’objet d’une présentation aux autorités guinéennes, à la Commission de la CEDEAO et au facilitateur à une date convenue d’un commun accord.
L’on constate donc, avec bonheur, qu’en lieu et place des menaces de sanctions qui se sont toujours révélées contre-productives, l’organisation sous-régionale semble revenir à de meilleurs sentiments, en décidant d’accompagner techniquement la Guinée afin qu’elle réussisse sa transition sous la conduite éclairée du président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya.
La Guinée vient de loin. Les autorités de la transition ont promis et juré d’organiser des élections libres et transparentes, de la base au sommet (communales, législatives, présidentielle) pour une bonne démocratie en Guinée. Des élections auxquelles aucun membre d’un organe de la transition ne sera candidat, pour une question d’impartialité. Et tous les actes posés à ce jour par le CNRD et son gouvernement vont dans ce sens précis. Au lieu de faire de la durée de la transition une fixation, l’on devrait plutôt mettre un accent particulier sur son contenu. Une transition bâclée nous conduira forcément à une autre transition, avec toutes les conséquences que cela comporte. La CEDEAO devrait donc faire preuve de compréhension à l’égard des autorités de la transition dont la bonne foi, l’attachement aux principes démocratiques et le patriotisme ne sont plus à démontrer.
Le colonel-président Mamadi Doumbouya, ses compagnons du CNRD et le gouvernement constituent une chance pour la Guinée profitons-en, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Le train de la refondation de l’État ne s’arrêtera pas.
A médité…
IBRAHIMA SORY CISSE