Dialogue inter-guinéen: la rencontre de Bissau, une pure divsersion !
Hier lundi 26 décembre 2022, les représentants des entités sociopolitiques absentes du dialogue inter-guinéen qui s’est tenu du 24 novembre au 20 décembre 2022 à Conakry, se sont retrouvés à Bissau où ils ont été reçus par le président Umaro Sissoco Embaló, par ailleurs président de la
Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO. Dans la délégation, il y avait notamment Cellou Dalein Diallo (ANAD), Saïkou Yaya Barry (FNDC politique), Sékou Souapé Kourouma (RPG Arc-en-ciel et alliés) et Sékou Koundouno (FNDC dissous). Au cours des échanges entre le président de Bissau et les acteurs sociopolitiques guinéens, il a été essentiellement question de dialogue entre ces entités citées plus haut et les autorités de la transition guinéenne pour un retour apaisé à l’ordre constitutionnel.
Mais pour tous les Guinéens patriotes et les observateurs sérieux, cette rencontre de Bissau n’est ni plus ni moins qu’une simple diversion.
Il y a quelques mois, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya a fait, pour une énième fois, preuve de bonne foi en instituant par décret le cadre de dialogue inclusif pour favoriser des échanges constructifs entre le gouvernement, les partis politiques et les plateformes de la société civile. Trois facilitatrices, connues pour leur patriotisme et leur probité, ont été nommées par le Premier ministre, Dr Bernard Goumou: Dr Makalé Traoré, Hadja Aïcha Bah et Mme Guilao Joséphine Léno. Curieusement, au lieu de saisir la main tendue des autorités de la transition et des facilitatrices pour venir autour de la table du dialogue pour discuter sereinement des problèmes auxquels les Guinéens sont confrontés, les coalitions politiques (ANAD, FNDC Politique, RPG Arc-en-ciel et alliés) ont plutôt préféré brandir une bonne dizaine de préalables inacceptables. Ce qui a fait dire à beaucoup, non sans raison, que c’était un prétexte pour ne pas aller au dialogue et compter sur des « parrains » à l’étranger, principalement dans la sous-région. Le locataire du palais Mohammed V ne rate aucune occasion pour rappeler à ses compatriotes et à la communauté internationale qu’il préfère de loin les solutions guinéennes aux problèmes guinéens. De 1958 à ce jour, le vaillant peuple de Guinée est toujours resté jaloux de son indépendance et de sa souveraineté. Acceptons de laver le linge sale en famille et de se donner la main pour gagner la bataille de la refondation si chère au colonel-président Mamadi Doumbouya.
La rencontre de Bissau est une diversion pure et simple. Les politiriens doivent savoir que le train de la refondation de l’État ne s’arrêtera pas, le colonel-président Mamadi Doumbouya, ses compagnons du CNRD et son gouvernement constituent une chance pour la Guinée, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE