Guinée: les légitimes attentes des populations en 2023
Le nouvel an est une occasion que saisissent les dirigeants, les acteurs sociopolitiques et les citoyens lambda pour formuler des vœux pour le pays, les proches et les collaborateurs. Cette année 2023 qui débute ne fait pas exception à la règle. La mise en œuvre des 10 points du chronogramme de la transition commence pratiquement ce mois de janvier pour finir dans 24 mois, comme cela a été arrêté entre la CEDEAO et les autorités guinéennes.
Des élections auxquelles aucun membre d’un organe de la transition ne sera candidat. Dans son adresse à la nation, le samedi 31 décembre, à l’occasion du nouvel an, l’actuel locataire du Palais Mohammed V a clairement indiqué que les membres des organes de la transition (Présidence de la République, CNRD, Conseil national de la transition, Gouvernement) ne sont candidats à rien et n’ont pas de candidats pour les prochaines élections au terme desquelles le pouvoir sera remis aux civils. Les acteurs sociopolitiques qui font du dialogue exclusif une exigence devraient mettre de l’eau dans leur bissap. Personne n’a intérêt à ce que cette transition échoue. Tout doit plutôt être mis en œuvre pour qu’au bout de quelques années, la Guinée du colonel Mamadi Doumbouya puisse faire fièrement son entrée dans le cercle fermé des pays de la sous-région où les droits de l’homme et la démocratie sont respectés à la lettre.En ce début d’année, ce que les Guinéens, dans leur écrasante majorité, attendent vraiment de leurs acteurs sociopolitiques, c’est de mettre la balle à terre, de se parler sincèrement, de se comprendre et de placer la Guinée, notre maison commune, au-dessus des intérêts partisans.
Les crises volontairement entretenues ne contribueront qu’à glisser le calendrier électoral. A méditer. Bonne heureuse année 2023. Le colonel-président Mamadi Doumbouya, ses compagnons du CNRD et son gouvernement constituent une chance pour la Guinée profitons-en, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
