Pour les observateurs sérieux et objectifs, tous les acteurs sociopolitiques se doivent de respecter à la lettre la trêve de 2 ans décidée lors du dialogue inter-guinéen qui s’est tenu du 24 novembre au 20 décembre 2023. En lieu et place donc des manifestations de rue, des discours va-t-en guerre et des sorties fracassantes dans la presse, les Guinéens de tous les bords politiques ont grand intérêt à ce que cette transition réussisse et qu’elle soit la dernière dans notre pays. Les pauvres populations du grand Conakry ont trop souffert des conséquences désastreuses des manifestations de rue qui n’ont rien de pacifique ou de citoyen.
Le FNDC et ses soutiens de l’intérieur et à l’international doivent revenir à de meilleurs sentiments pour renoncer, pendant les 24 prochains mois, à toute forme de manifestation qui serait de nature à nous conduire vers un glissement du calendrier électoral. Le locataire du palais Mohammed V, en officier assermenté doublé d’un homme de parole, a promis à ses compatriotes et à la communauté internationale l’organisation d’élections libres et transparentes, de la base au sommet, pour remettre le pouvoir aux civils au bout de 2 ans, à compter du 1er janvier 2023. Les manifestations de rue, les Guinéens n’en ont plus besoin. Vivement la trêve.