Médiation des religieux: des raisons d’espérer pour une sortie de crise en Guinée
Après 30 jours de jeûne, de partage et
d’adoration, les fidèles musulmans de Guinée s’apprêtent à célébrer (vendredi ou samedi) l’Aïd El Fitr, la fête marquant la fin du mois saint de Ramadan au cours duquel tous les acteurs sociopolitiques ont observé une trêve de manifestations rue, grâce à la médiation des chefs religieux. Des manifestations qui, si elles sont pacifiques, sont bel et bien autorisées dans tous les pays démocratiques du monde. Mais pour le cas spécifique de la Guinée, les manifestations de rue annoncées pacifiques se terminent toujours dans la violence, avec des cas de morts et de destruction de biens publics et privés. Ce qui a amené logiquement les autorités à restreindre temporairement ces libertés dans l’intérêt de tous.
Pour les observateurs sérieux et objectifs, en lieu et place donc des manifestations de rue, des discours va-t-en guerre et des sorties fracassantes dans la presse, les Guinéens de tous les bords politiques ont grand intérêt à ce que cette transition réussisse et qu’elle soit la dernière dans notre pays. Les pauvres populations du grand Conakry ont trop souffert des conséquences désastreuses des manifestations de rue qui n’ont rien de pacifique ou de citoyen. Les Forces Vives reconstituées autour du RPG Arc-en-ciel de l’UFDG, de l’UFR et du FNDC dissous doivent revenir à de meilleurs sentiments pour renoncer, pendant cette transition, à toute forme de manifestation qui serait de nature à nous conduire vers un glissement du calendrier électoral. Le locataire du palais Mohammed V, en officier assermenté doublé d’un homme de parole, a promis à ses compatriotes et à la communauté internationale l’organisation d’élections libres et transparentes, de la base au sommet, pour remettre le pouvoir aux civils au bout de 2 ans, à compter du 1er janvier 2023. Les manifestations de rue, les Guinéens n’en ont plus besoin.
La Guinée est une famille indivisible. Chaque Guinéen se doit de poser des actes et de tenir des propos qui sont de nature à réunir toutes les conditions d’un retour apaisé à l’ordre constitutionnel dans notre pays qui, après 65 ans d’indépendance, a vraiment besoin de se mettre enfin sur la voie du développement durable et multisectoriel au bénéfice de tous ses fils.
Toutes celles et tous ceux qui prédisent l’apocalypse après le Ramadan seront surpris de constater que la Guinée est et demeure un pays béni de Dieu. Quelle que l’intensité de la crise qui se déclare en son sein, celle-ci finira toujours par se résoudre pacifiquement pour clouer le bec aux oiseaux de malheur.
Les Guinéens ont aujourd’hui la chance d’avoir à la tête de leur pays, un jeune officier patriote résolument engagé dans la voie de la refondation et de la rectification institutionnelle. Vivement donc la poursuite de la médiation des religieux pour rapprocher les positions, laver le linge sale en famille et donner toutes les chances de réussite à cette transition conduite avec intelligente et sagesse par le colonel-président Mamadi Doumbouya et ses valeureux compagnons du CNRD.Le colonel-président à mis le pays en avant d’où le slogan, la Guinée d’abord, les réalisations des travaux sont visibles, la lutte contre la corruption idem .
L’humanisme du président et de son entourage est apprécié par tout le monde, le colonel-président fait la fierté des Guinéens à travers sa vision sociale et de développement durable dans tous les domaines.
Le colonel-président Mamadi Doumbouya, ses compagnons du CNRD et son gouvernement constituent une chance pour la Guinée profitons-en, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE