Conakry: les populations vraiment fatiguées des manifestations de rue
Malgré la main tendue du Premier ministre et l’appel des chefs religieux, les Forces vives de Guinée reconstituées autour du RPG Arc-en-ciel, de l’UFDG, de l’UFR et du FNDC dissous officiellement par le MATD, ont maintenu leur mot d’ordre de manifestation les 17 et 18 mai pour protester contre la façon dont la transition est conduite par le CNRD et son gouvernement. La suite, on la connaît. Contrairement aux précédentes manifestations, celles du 17 mai n’ont pas du tout été suivies dans le grand Conakry. Pour beaucoup d’observateurs, c’est la réquisition de l’armée pour appuyer les gendarmes et les policiers dans le maintien d’ordre qui a fini par dissuader la plupart des manifestants, notamment dans les quartiers situés le long de la route Le Prince.
De Hamdallaye à Kagbélen, en passant par Bambéto, Cosa, Wanindara, Sonfonia et Cimenterie, les forces de défense et de sécurité ont été déployées en grand nombre au niveau des zones sensibles et des grands carrefours pour permettre aux paisibles populations de circuler et de vaquer librement à leurs occupations quotidiennes. À Wanindara, l’épicentre de la violence à Conakry, les habitants de ce quartier relevant de la commune de Ratoma se sont organisés cette fois-ci pour repousser les jeunes venus d’autres quartiers de Conakry pour se livrer à des actes de vandalisme et affronter les hommes en uniforme.
Espérons vivement que les autorités de la transition et tous les acteurs sociopolitiques accepteront de se parler, de regarder dans la même direction et de faire des concessions pour une transition réussie en Guinée. Les populations de Conakry sont vraiment fatiguées des manifestations de rue, avec leur lot de morts et de blessés. Sans oublier les destructions de biens publics et privés.
L’heure doit être à l’union sacrée derrière le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya. Personne n’a intérêt à ce que cette transition échoue. Donnons-nous la main et avançons dans la paix. C’est la Guinée qui gagne.
Avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie. Le colonel-président Mamadi Doumbouya, ses compagnons du CNRD et son gouvernement constituent une chance pour la Guinée profitons-en.
Ibrahima sory CISSE
Malgré la main tendue du Premier ministre et l’appel des chefs religieux, les Forces vives de Guinée reconstituées autour du RPG Arc-en-ciel, de l’UFDG, de l’UFR et du FNDC dissous officiellement par le MATD, ont maintenu leur mot d’ordre de manifestation les 17 et 18 mai pour protester contre la façon dont la transition est conduite par le CNRD et son gouvernement. La suite, on la connaît. Contrairement aux précédentes manifestations, celles du 17 mai n’ont pas du tout été suivies dans le grand Conakry. Pour beaucoup d’observateurs, c’est la réquisition de l’armée pour appuyer les gendarmes et les policiers dans le maintien d’ordre qui a fini par dissuader la plupart des manifestants, notamment dans les quartiers situés le long de la route Le Prince.
L’heure doit être à l’union sacrée derrière le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya. Personne n’a intérêt à ce que cette transition échoue. Donnons-nous la main et avançons dans la paix. C’est la Guinée qui gagne.
