Affaire de primes à la CAN: Que les joueurs du Syli national fassent preuve de patriotisme !
Comme on le sait, le Syli national de Guinée, qui a évolué dans le groupe C de la phase finale de la 34ème édition de la CAN de football, est parvenu, avec 4 points, à arracher sa qualification pour les huitièmes de finale de la prestigieuse compétition qui se joue jusqu’au 11 février en Côte d’Ivoire, le pays des Éléphants. Le dimanche prochain, il devra croiser le fer avec la Guinée-Équatoriale au stade Alassane Dramane Ouattara pour tenter de s’ouvrir les portes des quarts de finale. Mais au grand étonnement de tous les Guinéens patriotes, pour une histoire de primes, les poulains de Kaba Diawara ont refusé de suivre les entraînements hier jeudi 25 janvier. Ils ont exigé de l’Etat, qui s’est toujours saigné financièrement pour eux, qu’on leur paie 30 mille dollars, en lieu et place des 10 mille prévues dans un arrêté conjoint et connus de tous. Cette attitude de Naby Keita et Cie fait dire à moult observateurs qu’il leur manque cruellement l’esprit de patriotisme et de don de soin. En leur donnant le drapeau national avant leur depart pour le stage de préparation aux Émirats Arabes Unis, le président du CNRD, président de la république, chef de l’État, chef suprême des Armées, le Général patriote Mamadi Doumbouya leur a pourtant rappelé ces notions à garder à l’esprit pendant toute la competition. Mais hélas, ces joueurs
viennent nous donner la preuve qu’ils ne sont intéressés que par l’argent du contribuable guinéen, en ces moments de vaches maigres consécutifs à l’explosion du principal dépôt pétrolier du pays, avec toutes les consequences que nous sommes en train de vivre maintenant. Les générations de footballeurs talentueux qui les ont précédés ont mouillé le maillot pour la patrie sans se montrer trop exigeants envers l’Etat, qui, on le sait, a énormément de dépenses à effectuer pour faire fonctionner ses différents services dans l’intérêt de toute la population. Que les joueurs du Syli national reviennent à de meilleurs sentiments et qu’ils fassent preuve de patriotisme pour honorer notre pays. Les joueurs à la CAN 2024 doivent savoir que les pays comme le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Cap Vert ont les mêmes difficultés que nous, mais leurs joueurs continuent à mouiller les maillots sans bruits et ils progressent. En Guinée, la méchanceté, le manque de patriotisme et la facilité poussent certains aux actes de sabotages.
À méditer.
Ibrahima sory CISSE