Ministère de la Defense nationale: une confirmation bien méritée pour l’ambassadeur Aboubacar Sidiki Camara
Le mercredi 13 mars 2024, le décret de nomination des membres du Gouvernement Bah Oury a été lu à la télévision nationale par le ministre secrétaire général et porte-parole de la Présidence de la République, le Général Amara Camara. Parmi les ministres du Gouvernement Goumou dissous qui ont été confirmés à leurs postes, il y a le général à la retraite Aboubacar Sidiki Camara, connu sous le sobriquet de ‘Idi Amin’’ au poste stratégique de ministre de la Défense nationale. Une confirmation qui, de l’avis de tous les observateurs avertis et sérieux, est bien méritée pour ce gendarme de formation présenté à juste raison comme l’un des grands intellectuels de nos forces de défense et de sécurité de ces dernières années. Il a été secrétaire général du ministère de la Défense au temps du général Lansana Conté, chef d’état-major général adjoint des armées au temps du Général Sékouba Konaté.
Sous le régime Alpha Condé, il a occupé le poste de directeur de cabinet du ministère de la Défense, avant d’être promu ambassadeur de la Guinée à Cuba. Dans le premier gouvernement CNRD, le natif de Faranah héritera, sans surprise, du ministère de la Défense nationale, un département qu’il connaît bien et au sein duquel il a mené à ce jour, avec succès, beaucoup de réformes et a posé des actes concrets allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos frères en uniforme aux quatre coins du pays, avec la bénédiction du président du CNRD, président de la transition, chef de l’Etat, chef suprême des Armées, le Général patriote Mamadi Doumbouya : hausse de la solde, dotation en tenues, construction et rénovation des casernes ; construction des points d’appui (P.A), des compagnies d’infanterie, des bases militaires secondaires, d’un prytanée militaire ; l’organisation des sessions de formation et de remise à niveau, etc.
Comme on le voit donc, le bilan de l’ambassadeur Aboubacar Sidiki Camara ‘’Idi Amin’’, à la tête du ministre de la Défense nationale est globalement positif. Sans oublier qu’il est totalement dans l’esprit du CNRD et de son président visionnaire.
À rappeler que c’est le 1er novembre 1958, que l’armée guinéenne a été créée pour consolider l’indépendance qui venait fraîchement d’être arrachée de haute lutte des mains du colon français. C’était sous la conduite de feu Ahmed Sékou Touré et de ses valeureux compagnons.
Sous la première république, l’armée guinéenne avait pris une part active à la libération des pays qui étaient encore sous le joug colonial. Parmi ces pays, l’on peut citer notamment la Guinée-Bissau, le Mozambique, l’Angola. Elle fera preuve de bravoure lors de l’agression perfide du 22 novembre 1970, avec la complicité avérée de certains opposants exilés. Sous la deuxième république, les soldats guinéens se sont positivement distingués dans les missions d’interposition et de stabilisation en Sierra-Leone et au Liberia, deux pays limitrophes qui ont connu de longues années de guerre civile. En 2000, la vaillante armée guinéenne a réussi à bouter hors des frontières nationales des hordes de rebelles qui s’étaient attaquées à notre pays dans sa partie sud. Sous la troisième république, des soldats guinéens ont été envoyés sous le drapeau onusien au nord du Mali pour une mission de stabilisation de ce pays frère en proie à des mouvements jihadistes.
Ibrahima sory CISSE