Retour à l’ordre constitutionnel: que les acteurs sociopolitiques sachent raison garder !
Ce lundi 22 avril 2024, des partis politiques, coalitions de partis politiques et organisations de la société civile ont signé, au siége de l’UFDG, une déclaration dans laquelle ils
décident d’unir leurs efforts pour contraindre le CNRD à respecter ses engagements d’organiser les élections nécessaires au retour à l’ordre constitutionnel avant la fin de l’année 2024; d’user de tous les moyens légaux y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques pour exiger l’organisation des élections.
« À défaut d’obtenir la satisfaction de cette revendication, les signataires de la déclaration se réservent le droit d’exiger le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile capable d’organiser dans un délai raisonnable des élections crédibles permettant au peuple guinéen de choisir librement ses dirigeants. Les signataires invitent le peuple de Guinée à se mobiliser pour répondre, avec la plus grande combativité, aux mots d’ordre qu’ils ne tarderont pas à lancer pour exiger l’organisation avant la fin de l’année d’élections inclusives, libres et transparentes », peut-on lire dans la déclaration de ces acteurs sociopolitiques.
Pour tous les observateurs avertis de la scène sociopolitique guinéenne, en lieu et place des menaces inopportunes, l’heure devrait plutôt être à l’union sacrée derrière le President du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le Général patriote Mamadi Doumbouya pour mener à bon port le navire de la transition guinéenne. L’homme du 5 Septembre n’a pas besoin qu’on lui mette la pression mais d’un accompagnement sincère pour lui permettre de réussir sa noble mission de refondation et de rectification institutionnelle. Une transition bâclée ne profite à aucun Guinéen. Au lendemain de sa prise de responsabilité, l’actuel locataire du palais Mohammed V a promis et juré d’organiser des élections libres et transparentes de la base au sommet (communales, législatives, présidentielle) pour remettre le pouvoir aux civils. Des élections auxquelles aucun membre d’un organe de la transition ne sera candidat. Il s’agit du président de la transition, du CNRD, du CNT et du Gouvernement de transition. Inutile donc de chercher des poux sur une tête rasée.
Ibrahima sory CISSE