Ciel de Mamou et autres incongruités : les réalités du fatalisme ambiant !
Bonjour et Djouma Mubarak ! Ce vendredi, un cercle entourant le soleil a été aperçu dans le ciel de Mamou. Ce phénomène atmosphérique naturel, quoique rare, a été perçu par ceux qui refusent de lutter pour leur propre liberté et survie, préférant tout remettre entre les mains du Très Haut, comme un signe annonçant une fin de règne. Et pourtant il s’agit d’un simple parhélie. Qu’est-ce que c’est ? Un parhélie est un phénomène optique atmosphérique qui se produit lorsque des cristaux de glace en suspension dans l’atmosphère réfractent la lumière du soleil de manière spécifique, créant ainsi des taches lumineuses à côté du soleil. Ces taches lumineuses peuvent parfois former un cercle complet autour du soleil. Le parhélie est également connu sous le nom de « sundog » en anglais. Voici pour l’explication de ce qui s’est passé à Mamou ce matin.
Mais ces individus qui « laissent tout à Dieu » ont oublié qu’il est également dit : « aide-toi, le ciel t’aidera ». Il en va de même pour les hommes politiques, incapables de la moindre initiative pour atteindre leurs buts et objectifs. Tantôt fatalistes, tantôt volontaristes, certains hommes politiques d’aujourd’hui se remettent à Dieu un jour, pour accuser et incriminer les hommes le lendemain !
Il existe une tension entre le « fatum » (destin, fatalité) et le libre-arbitre. On rumine sa défaite et ses déconvenues en y voyant la volonté de Dieu. En même temps, on se dit que les pratiques confiscatoires des voix et autres larcins ne pourraient relever de Dieu, mais plutôt des êtres humains ! Nous continuons à écouter ce genre de discours binaires où se disputent résignation, révolte et déception. En vérité, des mentalités fatalistes ne créeront jamais les conditions du progrès. À la moindre épreuve, au moindre obstacle, elles se répéteront : « on n’y peut rien. C’est la volonté de Dieu ».
Elles s’interdisent ainsi toute action née de leur libre-arbitre, se condamnant à contempler béatement les autres décidés à changer résolument leurs conditions de vie. Ce sont des mentalités qui vivent dans un défaitisme chronique ! Ignorantus, ignoranta, ignorantum !
Abdoulaye SANKARA