Transition guinéenne: pourquoi il faut accorder du temps au CNRD…
Ces derniers temps, des acteurs sociopolitiques plus ou moins représentatifs ont fait des sorties médiatiques pour menacer de ne plus reconnaître le pouvoir du CNRD au-delà du 31 décembre 2024. Mais de l’avis de tous les analystes et observateurs sérieux et objectifs, les Guinéens n’ont aucun intérêt à précipiter ou à bâcler la transition en cours dans leur pays, sous la conduite éclairée du Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya. Lorsqu’il a pris ses responsabilités le 5 septembre 2021, le président a promis de nettoyer proprement la maison Guinée au triple plan politique, économique et social, avant d’envisager l’organisation d’élections libres et transparentes de la base au sommet (communales, législatives, présidentielle) pour remettre le pouvoir aux civils.
Toutes celles et tous ceux qui pensent, à tort, qu’une transition se résume exclusivement à la tenue d’élections, devraient revoir leur copie. La politique de refondation et de rectification institutionnelle que mènent le CNRD et son gouvernement doit être très soutenue de bout en bout par tous les Guinéens patriotes. Dans d’autres pays de la sous-région en transition (Mali, Burkina Faso), l’organisation des élections ne semble plus être une priorité pour les populations qui, majoritairement, se sont rangées derrière leurs dirigeants pour d’abord bouter les jihadistes hors de leurs territoires. Au Tchad également, lors de la dernière présidentielle, le fils Deby Itno a été préféré à ses opposants pour continuer à présider aux destinées du pays. En Allemagne et en Israël, le président de la Republique ne joue qu’un rôle protocolaire. L’essentiel du pouvoir se trouve entre les mains d’un Premier ministre élu et dont le nombre de mandats n’est pas limité. Quid des États-Unis où le président est élu par les grands électeurs après le vote populaire. Ce serait donc une grave erreur de vouloir imposer à tous pays un modèle de gestion du pouvoir. La Guinée a ses propres réalités que tout le monde doit accepter. Le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya est une chance pour la Guinée et les Guinéens. Il faut lui accorder le temps nécessaire pour mener à bien sa noble et exaltante mission de refondation et de rectification institutionnelle. Non à une transition précipitée et bâclée, avec tous les risques que cela comporte pour la stabilité du pays. Tous derrière le CNRD et son président visionnaire Mamadi DOUMBOUYA. On ne mange pas la paix et on ne construit pas dans le désordre, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE