Tenue des élections en Guinée: et si les acteurs politiques faisaient preuve de discernement ?
L’on a la triste impression que certains acteurs sociopolitiques guinéens ne jurent que par l’organisation rapide des élections pour voir le CNRD quitter les commandes du pays. Or tous les observateurs avertis conviennent qu’une transition bâclée ou précipitée peut en appeler une autre. Le souhait clairement exprimé par tous les Guinéens patriotes est que cette transition conduite par le général Mamadi Doumbouya soit la dernière dans leur pays. L’on devrait par conséquent accorder le temps nécessaire aux autorités actuelles pour remettre la Guinée sur les rails au triple plan politique, économique et social. D’où la pertinence de la politique de refondation et de rectification institutionnelle qui, depuis le 5 septembre 2021, est en train d’être menée dans ce beau pays exceptionnellement gâté par dame nature mais dont les populations continuent majoritairement de vivre dans la précarité après 65 ans d’indépendance.
La classe politique opposée à tort au CNRD et de son president visionnaire, qu’ils accusent de vouloir s’éterniser au pouvoir, serait bien inspirée de faire preuve de discernement dans sa démarche au risque de donner raison à tous ceux qui pensent comme feu Jean Marie Doré qui, sous le régime Conté, avait eu le courage de dire haut et fort que l’opposition guinéenne est la plus bête d’Afrique.
En lieu et place des menaces inopportunes, l’heure devrait plutôt être à l’union sacrée derrière le President du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le Général patriote Mamadi Doumbouya pour mener à bon port le navire de la transition guinéenne. L’homme du 5 Septembre n’a pas besoin qu’on lui mette la pression mais d’un accompagnement sincère pour lui permettre de réussir sa noble mission de refondation et de rectification institutionnelle.
Avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE