Agi Le King : L’exil du mensonge et le retour à la réalité !
Il y a vraiment de quoi rire en voyant certains conseiller au blogueur nommé « Agi Le King », installé à Dakar, de ne surtout pas rentrer en Guinée, sous peine d’être immédiatement arrêté par le CNRD. Motif ? Il devrait, soi-disant, révéler ses sources sur les informations militaires qu’il diffusait. Vous aussi, un peu de bon sens ! Ce blogueur ne risque rien, et pour cause : toutes les “informations” qu’il partageait étaient purement et simplement fausses. Pas de sources à dévoiler, donc pas de poursuites à craindre. Et le CNRD est sans doute le mieux placé pour le savoir.
Inutile de rappeler la longue liste de ses fake news, dont certaines ont frisé le ridicule. On se souvient encore de l’annonce en grande pompe – et en larmes – de la prétendue mort du Commandant Alia Camara et de Michel Lamah des Forces spéciales… alors que ces derniers, bien vivants, se pavanaient à Conakry. Mais il semble que notre blogueur ait fini par reconnaître que toutes ses “révélations”, abondamment relayées par d’autres blogueurs en quête de likes et d’étoiles sur les réseaux sociaux, n’étaient que le fruit de son imagination débordante. Pour pouvoir regagner la terre natale, il a donc présenté de plates excuses, lesquelles auraient été acceptées par qui de droit.
Résultat ? Ce même blogueur (désormais pro CNRD), que certains voyaient déjà enchaîné dès son arrivée, a foulé sans encombre le sol guinéen via l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry. S’il y a bien une personne qui pourrait, en théorie, lui demander des comptes, c’est l’homme d’affaires KPC, qu’il avait également diffamé. Mais il semblerait qu’un pardon ait aussi été sollicité… et obtenu.
Moralité : la prochaine fois que vous entendrez un de ces blogueurs – bien à l’abri hors de Guinée – vous raconter des histoires rocambolesques, souvenez-vous de cet épisode. Rien ne vaut le bon vieux principe de prudence : tout ce qui brille sur les réseaux n’est pas information… et tout ce qui s’écrit ne mérite pas d’être cru.
Par Abdoulaye SANKARA