ENCORE CHARLES WRIGHT !!!
De nos jours, la méchanceté semble être devenue une norme quotidienne, se manifestant de manière presque banale. Le recours au mensonge gratuit, visant à démolir la réputation d’autrui, s’est malheureusement largement répandu au sein de notre société. Cette tendance inquiétante reflète un déficit de valeurs morales fondamentales et souligne la nécessité urgente de réinstaurer l’honnêteté et la bienveillance dans nos interactions sociales. Les effets de cette dérive peuvent être profondément préjudiciables, entraînant des conséquences durables sur les individus visés et sur la cohésion sociale en général.
Dans une vidéo récente, un homme du nom de Traoré qui aurait poignardé à mort une femme présumée être sa fiancée, déclare qu’il aurait été relaxé par le ministre Alphonse Charles Wright lorsqu’il était jugé d’instruction à kankan.
Aujourd’hui, une question que l’on pourrait se poser est pourquoi cette vidéo a été diffusée exactement à un moment où de nombreux individus réclament instamment le retour du ministre dans ses fonctions, en raison de la fragilité actuelle du système judiciaire guinéen. En effet, ce timing semble d’autant plus significatif, car le ministre était pressenti pour intégrer le nouveau gouvernement après Goumou. Cependant, ce retour sur la scène politique s’est heurté à la résurgence de vieilles affaires, des événements survenus avant sa prise de fonction ministérielle, qui ont été intentionnellement mis en lumière par ses opposants. Ces actions semblent viser à nuire à sa réputation et à compromettre sa réintégration dans le gouvernement.
Dans les faits, ces individus opérant discrètement dans l’ombre exploitent la crédulité des gens. Le ministre Charles Wright, en vérité, ne connaît même pas M. Traoré. À Kankan, il a occupé le poste de juge d’instruction, fonction qui ne lui permet pas de rendre un jugement dans des affaires criminelles telles que la tentative de meurtre, cela étant un acte criminel qui réclame une décision de justice spécifique. Un juge d’instruction n’a pas la compétence requise pour prononcer un verdict dans ces circonstances.
Il est utile de rafraîchir les souvenirs à ce sujet. À Macenta, Kankan, ainsi qu’au tribunal de Kaloum, le rôle de Monsieur Charles Wright était celui de juge d’instruction. Cependant, au tribunal de Dixinn, il occupait la fonction de juge au sein d’une juridiction de jugement, lui permettant de présider des procès. Par ailleurs, à Dubréka, il était président du tribunal. C’est à partir de ce poste qu’il a été successivement nommé procureur, puis ministre de la justice gardien des sceaux, avant d’accéder au statut de ministre d’État.
Je tiens à préciser que cet homme n’a jamais reçu de relaxe de la part de Monsieur Wright. Si cela était le cas, il devrait fournir le document attestant de cette décision, à savoir un jugement de relaxe. Charles Wright est reconnu pour avoir laissé une marque indélébile de droiture et de justice dans toutes les juridictions où il a exercé, témoignant de son intégrité et de son impartialité.
Maf Dramé