Répondra-t-il ou pas ce jeudi à la citation directe adressée à lui par un cabinet d’huissiers, qui l’accuse de « trafic d’influence, d’abus d’autorité, de corruption, de complicité, de concussion, mais aussi d’immixtion dans des affaires judiciaires ? La question brûle les lèvres.
Dans une interview à nos confrères de guineenews, le principal concerné, comme à son habitude, s’est montré, un tantinet dédaigneux, face à ceux qui le poursuivent, déclarant au passage : « je ne répondrai pas à de l’incompétence… ».
En clair, ceux qui s’attendent à voir Amadou Damaro Camara se présenter au tribunal de Dixinn, ce jeudi, devront, peut-être, patienter encore.
Mais, l’intéressé comprend-il mal les implications de la procédure de citation directe ?Ou en pareil cas, il faut attendre de lever l’immunité parlementaire du député qu’il est, qui plus est, en session en ce moment, pour qu’il réponde des infractions portées à son encontre ?
En attendant, les sieurs Saïdouba Kissing Camara et Sory Daouda Camara, qui poursuivent le président du Groupe parlementaire de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale, estiment que M. Damaro s’est suffisamment compris dans une interview à nos confrères d’africaguinee.com, en avouant avoir joué de son influence auprès du président Alpha Condé, pour faire payer SOGUICOM, une société qui lui appartiendrait, à en croire ses accusateurs, mais enregistrée au nom de son frère, Mohamed Camara, ex maire de Matoto.
Mr Kissing et Cie, qui réclament à M. Damaro, la somme de 2 milliards 600 millions de francs guinéens, au titre des commissions que SOGUICOM, qui les avait préalablement commis à la tâche de l’aider à se faire payer par l’Etat, doit leur verser, ne visent qu’une condamnation symbolique dans cette affaire, à effet dissuasif…
Bouba