Les lignes bougent dans les négociations entre les fondateurs d’universités privées et la tutelle. Au point qu’il est permis d’espérer à une réouverture rapide de ces institutions, dans les tous prochains jours.
Sur les deux principaux points de friction, il faut dire qu’on s’achemine vers des compromis, rendus possibles grâce à un assouplissement de la position des autorités du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Primo : la question des 4000 étudiants inscrits en dehors de la plate-forme Djoliba, l’année dernière. Le département dirigé par Abdoulaye Yéro Baldé, semble désormais dans de meilleures dispositions à trouver une solution à cette situation.
Au téléphone de mosaiqueguinee.com, le ministre Baldé, a confié qu’il a demandé aux universités privées de produire tous les fichiers concernant ces étudiants, de manière à procéder à une confrontation des chiffres, pour que l’Etat prenne en charge effectivement ceux des étudiants qui sont logés à cette enseigne.
Deuxio : sur le point concernant l’orientation des étudiants dans les filières d’ingénierie, le département semble désormais prêt à lâcher du lest.
Le ministre confie qu’il a demandé aux universités privées, de revoir à la baisse la prise en charge des étudiants boursiers de l’Etat, orientés dans ces branches techniques, en vue d’un compromis.
Le ministre justifie cette demande par les difficultés économiques du pays, difficultés qui se traduisent par un budget d’austérité.
Jusqu’à maintenant, un étudiant orienté dans ces filières, coûtait à l’Etat entre 12 et 13 millions de francs guinéens par an.
Les fondateurs d’universités privées, qui se réunissent ce mardi, vont-ils concéder de revoir ces prix à la baisse ?
En tout cas, si cela est fait, l’Etat pourrait accepter d’y orienter des étudiants. Le ministre Yéro Baldé, semble avoir été sensible aux investissements que ces universités affirment avoir faits dans ces branches techniques.
A suivre !