Qui l’eût cru ? On pensait jusqu’aujourd’hui que seuls les pays africains et du tiers monde avaient l’apanage d’être dirigés par des présidents loufoques et excentriques. L’élection surprenante de Donald Trump cette nuit comme 45ème président des Etats-Unis vient démontrer que la première puissance mondiale sera dirigée pendant les quatre prochaines années par un homme qui s’est illustré par ses propos xénophobes, sexistes, misogynes, etc. Bref, un impoli !
Les nombreuses dérives verbales de Donald Trump avant et pendant cette campagne électorale et ses menaces à peine voilées envers ses concurrents et les partenaires traditionnels des USA ne présagent-elles pas d’un lendemain dictatorial aux Etats-Unis ? Certainement non !
Mais, à maints égards, les frasques du milliardaire « narcissique » rappellent, peu ou prou, celles de certains potentats qui avaient été des bourreaux pour leurs peuples comme Jean Bedel Bokassa de Centrafrique, d’Idin Amine Dada d’Ouganda, Moussa Dadis de Guinée, et d’autres présidents burlesques que l’Afrique a connus.
La Grande Amérique, qui se réveille ce mercredi matin avec la gueule de bois, doit se souvenir que tous les chefs iconoclastes quittent le pouvoir dans le plus grand déshonneur. Mais, en attendant et pendant tout leur règne, leur peuple devient la risée du monde.