Comme nous l’annoncions, la Cour suprême a, dans une décision livrée ce lundi 27 mars 2017, cassé l’arrêt de la Cour d’Assises de Conakry dans l’affaire du 19 juillet 2011 qui avait pourtant condamné plusieurs personnes dont entre autres commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB) et Mme Fatou Badiar. Au sortir de la salle de délibération de la Cour Suprême, Maître Salif Béavogui, l’un des avocats de la défense dans ce dossier a bien voulu nous livrer ses sentiments. Lisez !
« Aujourd’hui, Dieu merci parce que l’arrêt de la Cour d’Assises de Conakry vient d’être mis à terre ou vient d’être purement et simplement annulé par la Cour Suprême, parce que ne reposant sur le droit. Nous avons triomphé et notre pourvoi a prospéré devant la Cour Suprême. Donc, je remercie les magistrats de la Cour Suprême et la Cour Suprême elle-même qui a dit le droit dans cette affaire. Et, il faut s’en réjouir parce que l’état de droit est entrain de prendre de l’envol chez nous. Je remercie également mes confrères de même bord et je demande à mes clients de prendre courage tout en leur adressant mes sincères félicitations. Parce que j’ai toujours clamé leur innocence et Dieu merci aujourd’hui, la Cour Suprême vient de nous suivre en cassant et annulant l’arrêt de la Cour d’Assise de Conakry… ».
A la question de savoir si cette cassation concerne tous leurs clients, il (Maître Salif Béavogui) a déclaré : « C’est un seul arrêt qui a condamné plusieurs personnes. Si il est annulé pour tel ou tels motifs, cette annulation profite à eux tous. Donc, nous retournerons devant le tribunal de première instance de Conakry 2. J’avoue que cette décision de la Cour Suprême est une victoire éclatante pour nous ».
Par Youssouf Keita, depuis le siège de la Cour Suprême
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