La Guinée , malgré les réseaux routiers peu denses, connaît une forte mortalité sur les routes, un constat qui illustre non seulement l’incapacité des autorités publiques compétentes à instaurer des codes de la circulation efficaces, mais aussi et surtout la négligence et l’insouciance des conducteurs de véhicules de toutes catégories.
Ces accidents de la route, toujours plus nombreux causent non seulement des ravages au niveau social, mais constituent également un facteur négatif pour la croissance de notre pays.
Un exemple le plus illustratif, survenu ce samedi sur l’axe Dubreka, un mini bus communément appeler Magbana est rentrée en collision avec une remorque ayant causé plus de 20 morts et des blessés graves.
D’après un rapport émis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au début des années 2000, l’Afrique enregistre le taux de mortalité le plus élevé du monde dans les accidents de la route, ce qui coûte au continent quelques 7,3 milliards de dollars par an, soit l’équivalent de 1% du PIB de l’Afrique tout entière.
En effet, l’amélioration de la qualité des routes, du parcs autimobiles, l’instauration obligatoire de la visite technique, ainsi que l’augmentation des axes routiers au niveau national doivent les maîtres mots. Mais la réalité est imparable en Guinée, la route cause toujours plus de drame.