7 ans après, le leader de l’Union des Forces Républicaines (UFR) se souvient encore d’une décision qu’il regrette de nos jours. C’est celle d’avoir choisi de signer une alliance en 2010 pour soutenir la candidature de Cellou Dalein Diallo face à Alpha Condé au second tour des présidentielles organisées à cette date en Guinée.
«En 2010, tout le monde a vu les résultats de ces élections. C’est la modification de ces résultats qui a entraîné donc notre positionnement avec l’UFDG pour le second tour. Nous avons fait un chemin ensemble et nous nous sommes rendus compte que nous étions dans une voie sans issue», a déclaré Sidya Touré.
Ceux qui donnaient le parti de Sidya Touré pour mort à la veille des législatives de 2013, estiment que l’UFR et ses dirigeants doivent la plupart des sièges qu’ils ont au sein de l’actuelle Assemblée Nationale, à l’UFDG qui, au nom de leur alliance, a soutenu des candidatures républicaines (UFR).
«Quand j’entends les gens dire c’est nous qui les avons aidés à gagner à Matam, regardez les résultats du premier tour de l’élection présidentielle de 2010, l’UFR a gagné partout en Basse Guinée sauf à Kindia. A Conakry, malgré toutes les tricheries, nous avons gagné à Matam, à Matoto et à Kaloum», réagit Sidya Touré.
Sidya Touré est revenu sur ce pan de son parcours politique à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti, tenue ce samedi 20 mai au siège national.
Thierno Amadou M’Bonet Camara