En marge de l’assemblée générale de l’UFDG de ce samedi 27 avril 2017, l’ancien secrétaire fédéral de l’UGDD à N’zérékoré a révélé le contenu d’une conversation entre le président Alpha Condé et le patriarche de la Guinée forestière lors de sa dernière visite dans la région, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.
Monsieur Edouard Sagno, présenté comme étant l’ancien secrétaire fédéral de l’UGDD (Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement), a d’abord annoncé son adhésion à l’UFDG pendant la tournée de Cellou Dalein Diallo, le mois dernier.
Revenant sur la visite du président de l’UFDG dans la région forestière, Edouard Sagno a rappelé que « l’accueil a été triomphal, même si les détracteurs ont voulu gâcher la fête. Au moment où nous étions allés préparer la haie d’honneur pour accueillir le président, à notre grande surprise, nous avons vu nos mamans presque nues dans la rue pour dit-on le sacrifice de la ville de N’zérékoré. Alors que le sage avait dit de faire ça de minuit à 04 heures du matin. Mais, les détracteurs ont dit non ! C’est là que j’ai jaugé la pacificité de l’UFDG. Nous sommes passés tranquillement sans répondre à leurs provocations »…
Dadis ne sera plus un « appas » pour les forestiers
Parlant de la dernière rencontre du président Alpha Condé et des sages de N’zérékoré, monsieur Sagno a révélé que « tous les candidats qui venaient à N’zérékoré disent que si vous voté pour moi, je vais ramener Dadis. Pour l’intimité que nous avons pour notre frère, on s’embarque. Mais, malheureusement, au bout du rouleau, on nous dit ‘’bon, écoutez ! Moi, je n’étais pas là quand on a pris Dadis. Donc, ce n’est pas mon problème’’’. J’en ai été témoin parce que la question a été posée devant moi au professeur Alpha Condé qui a dit aux sages de N’zérékoré que lui il n’était pas au pouvoir quand ils ont pris Dadis. Donc, ce n’est pas son problème. J’étais là parce que le patriarche, c’est mon oncle. Et, deuxièmement, j’étais là en tant que secrétaire fédéral de l’UGDD », a-t-il dit avant de conclure : « désormais, Dadis ne sera plus un appas pour les forestiers ».