Il y a maintenant près de 10 mois que le port autonome de Conakry pour la première fois depuis sa création, est dirigé par une femme avec comme pour adjointe, ça aussi une première, une autre femme. Il s’agit respectivement de Hawa Touré et de Aïssata Aribot.
En les désignant à la tête de cette structure importante pour l’économie nationale, le Président de la république pensait avoir pris une bonne et sage décision.
D’abord, faire la promotion de la junte féminine et espérer trouver en ce duo de femmes dirigeantes, la rigueur et la détermination à pouvoir marquer la rupture d’avec la gestion scabreuse qui était celle de Mamadouba Sankhon, l’ancien directeur du port.
Au fil du temps, ces deux femmes n’ont pas pu contenir leurs égos surdimensionnés pour se mettre au travail afin de mériter la confiance du Président Alpha Condé. Elles se regarderaient aujourd’hui en chien de faïence, et entretiendraient des rapports de collaboration, pour le moins tendus.
La Directrice qui a été parachutée à ce poste sous prétexte d’un militantisme questionnable en faveur du RPG Arc-en-ciel, donnant aussi l’impression à ses appuis d’alors à Sekhoutoureya, d’une femme qui incarne l’autorité au service de la bonne gestion, serait en train de faire regretter le dépositaire du décret pour son choix.
« Je ne savais pas qu’elle était aussi comme ça », se serait étonné plus d’une fois le Chef de l’Etat à des occasions où la gestion de ladite dame a été sujet de débats.
L’ancienne secrétaire générale du ministère du commerce qui a résisté à tous les ministres qui ont occupé ce département depuis l’avènement d’Alpha Condé au pouvoir, malgré les accusations graves de ceux-ci contre elle, serait en train d’édulcorer le jugement des observateurs qui l’ont couverte d’innocence à l’époque pour des faits à lui reprocher , à cause de sa gestion actuelle du port.
L’un des scandales qui fait tilt et qui implique la patronne des lieux, est bien les conditions très alambiquées de passation d’un marché d’éclairage de l’enceinte du port autonome.
D’après nos sources, ce marché d’une valeur de plus de 5 milliards qui serait du gré à gré, aurait été attribué à un de ses proches (dont on vous dévoilera l’identité dans notre prochain article, n’est toujours pas été exécuté.
On en parle de partout, et toutes nos tentatives pour joindre la «reine» du port, ont échoué.
La gestion des missions, bref du personnel et les recettes en souffrance du port, seront le menu croustillant de notre prochaine publication.
Dossier à suivre !!!