
Dès l’entame de son discours, M. Kondiano s’est dit surpris par les comportements de son personnel qui ne mesure pas les conséquences perverses qui peuvent résulter de leur mouvement.
Continuant, il a déploré le débrayage de ses agents pour le simple fait, dit-il, que leurs conditions financières sont antérieures à la législature en cours. « Depuis plus de vingt ans, la plupart d’entre vous, ont accepté de servir le pays, avec des conditions financières des plus médiocres, auxquelles vous ont soumis nos prédécesseurs. J’ai eu à dénoncer cette situation plusieurs fois dans mes discours mais en plus j’ai pris l’engagement d’améliorer sensiblement votre niveau de salaire. Je suis donc surpris par le comportement de certains d’entre vous…», affirme-t-il.
Toujours dans son intervention, le président de l’institution a lancé un défi à certains fonctionnaires parlementaires pouvant apporter des preuves attestant qu’ils sont liés à l’Assemblée nationale par des contrats à durée indéterminée. Mais il n’a toutefois cité le nom de personne.
« Pour la restructuration de l’administration parlementaire, l’institution a commencé par retirer du registre de paie, les agents radiés mais qui continuaient à émarger alors qu’ils ne travaillaient plus », a affirmé Kory Kondiano.
Il annonce par ailleurs l’organisation d’un concours à leur endroit. « Les agents qui vont figurer sur la liste qui sera affichée bientôt, seront soumis à une évaluation et tous ceux qui vont échouer ne pourront pas être des agents permanents avec des contrats à durée indéterminée », prévient-il. Cependant, insiste Claude Kory Kondiano, « ils pourraient être retenus comme agents contractuels pour des emplois techniques bien déterminés », a déclaré le président du parlement.
Pour finir il a invité les fonctionnaires parlementaires à abandonner les rapports conflictuels avec la direction de la nouvelle Assemblée nationale dans lesquels, ils se sont engagés « volontairement ou involontairement ».
Mohamed DIANE