C’est le Ministère de la Jeunesse qui a servi de cadres ce mercredi 12 Juillet 2017, pour la tenue de la 5ème réunion du comité d’orientation stratégique (COS) axée sur le projet booster les compétences pour l’employabilité des jeunes (BOCEJ). L’objectif de cette réunion est de faire la revue du semestre passé et donner de nouvelles orientations pour les six (6) mois à venir avec en toile de fonds la validation de ces activités passées et l’adoption du plan de travail du budget annuel (PTBA).
Cette réunion a connu la présence des ministres du Travail, Albert Damantang Camara, de l’Industrie et des PME, Boubacar Barry, de la Jeunesse, Moustapha Naité et les membres du projet du comité d’orientation stratégique.
Dans son intervention, le ministre de la Jeunesse et président du comité d’orientation stratégique (COS), Moustapha Naité a tenu à souligner les raisons de la tenue de ladite réunion en ces termes : « Nous avons comme d’habitude, nous nous retrouvons après chaque 6 mois pour statuer sur l’évolution du projet booster les compétences et l’employabilité des jeunes. Un projet dont je vais rappeler qui va jusqu’à 20 millions de dollars pour accompagner les jeunes au niveau de leur qualification pour être plus apte pour avoir un emploi sur le marché du travail et aussi souvent avec des entrepreneurs. Mais aussi renforcer les cadres institutionnels qui concourent tous à créer un environnement pour permettre aux jeunes de pouvoir trouver un emploi ».
Alors au cours de cette réunion, explique-t-il, « nous avons évalué les différents projets en cours, notamment dans les différentes composantes du projet et nous avons marqué notre satisfaction quand à l’évolution qui est observée par le comité d’orientation stratégique sur l’unité de gestion avec les différentes composantes du projet. Donc, des projet liés à une coordination entre le secteur privé et le secteur de l’enseignement technique, professionnel et l’enseignement supérieur, des curriculas qui sont bien définis avec un accompagnement avec un partenariat avec le secteur privé pour que les jeunes puissent bénéficier de formation plus appropriés et qui pourront être apte à recruter sur le marché de l’emploi », a indiqué le ministre Naité.
Poursuivant, le ministre de la Jeunesse a mentionné : « Au niveau de la deuxième composante naturellement, c’est des bourses qui seront octroyées aux jeunes diplômés sans emplois pour être en situation d’entreprise pour les permettre d’avoir une formation pratique en entreprise. Vous savez, chaque fois qu’il y a un comité d’orientation stratégique qui est la structure qui oriente le projet forcement, il faudrait qu’il y ait des débats intenses, mais rien ne remet en cause ce qui est en cours. Mais plutôt encouragé les promoteurs, ceux-là qui gèrent le projet à plus de détermination pour que le travail qui est attendu d’eux soit rendu de manière plus efficace et que nous pussions obtenir des résultats attendus. En tout cas, les débats ont été seins et ils nous ont permis d’identifier un certain nombre de choses qui sont à améliorées, mais aussi ce qui est en train d’être fait et d’autres initiatives proposées par les membres du poste pour pouvoir porter le projet plus haut », a ajouté le président du comité d’orientation stratégique.
En ce qui concerne les recommandations faites au cours de cette réunion, le ministre de la Jeunesse a précisé : « Par exemple au niveau d’une des composantes, c’était de voir comment nous pouvons associer au-delà des entreprises formelles déjà en place, d’associer les entreprises informelles pour une meilleure structuration parce qu’il y a la possibilité d’absorber des jeunes diplômés sans emploi en mettant naturellement un cadre agrée où les jeunes peuvent non seulement être en situation de travail , mais aussi suivre des formations adaptées et qu’au finish, le temps qu’ils feront avec ces entreprises informelles qu’elles soient plutôt pousser à recruter ces jeunes ».
Parlant les avantages de ce projet, le ministre de l’Industrie et des PME et membre du Comité d’orientation Stratégique, Boubacar Barry a précisé que « le gouvernement a mis en avant une politique favorisant la création d’emploi particulièrement pour les jeunes. Donc, vous savez que le secteur le mieux indiqué pour obtenir pour la richesse favorisant naturellement la création d’emploi, c’est le secteur privé. Et puisse comme nous nous occupons du secteur privé, il est important de participer à ces débats afin de donner les informations nécessaires au poste pour voir quelles sont possibilités de secteur privé qui offre dans le cadre du projet pour booster les compétences des jeunes dans l’employabilité de ces jeunes. Ce qui nous cherchons, c’est de sensibiliser davantage le secteur privé pour qu’il soit ouvert à ces dynamiques que le gouvernement et les partenaires ont mis en avant. Donc ce projet favorise l’amélioration des compétences et la formation. Et ça permet aux jeunes qui sont formés dans ces entreprises de s’insérer très facilement dans l’environnement de travail », a-t-il précisé.
De son côté, Thierno ILIASSA Baldé, gestionnaire du projet Booster les compétences pour l’employabilité des jeunes a fait savoir que le projet a évolué. « Il a beaucoup évolué quand même parce que tout le dispositif de préparation pour la mise en place des jeunes dans les entreprises a été déjà accompli. Donc d’ici le mois de Septembre, nous allons placer les premiers jeunes. Dans les entreprises, il est prévu de placer à peu près 2.800 jeunes pour faire les stages ou les formations. A ce stade, nous avons une liste de 150 entreprises, le processus est peu complexe parce que ce n’est pas simplement chaque entreprise qui vient vers vous pour dire que j’ai besoin des jeunes. Ensuite, nous devons rendre au niveau de chaque entreprise pour pouvoir regarder le dispositif est ce qu’il y a de la place. Et aussi, il faut identifier les jeunes parce que la majeure se trouve à Conakry donc, pour une question de l’égalité, nous devons identifier les jeunes à l’intérieur du pays », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a fait remarquer que la prochaine étape de ce projet, c’est de signer les conventions de financement des établissements de formation. « C’est-à-dire les 17 projets de la composante 1. Donc, nous allons signer une convention avec les bénéficiaires pour leur transférer de l’argent pour qu’ils puissent moderniser leur formation de travail », a conclu le gestionnaire du projet M. Baldé.
Yaya Drame
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