S’il est établi effectivement que c’est Jean Marc Telliano qui avait dérobé ‘’par inadvertance’’, selon Dr Deen de l’UFR, la tablette de notre collègue député Yaya Traoré, alors, soit il est malade ou c’est un voleur ordinaire donc doit être traité comme tel.
En tout état de cause, Il ne faudrait surtout pas banaliser cette affaire en la gardant sous silence au parlement car ça ternit l’image de l’institution et le risque que cela se produise ailleurs que dans notre pays n’est pas exclure. Une explication à la population est nécessaire pour éviter que le parlement déjà largement décrédibilisé soit vu comme complice du forfait commis. C’est pourquoi au niveau de l’UFDG, j’estime que nous devons exiger une explication du président de l’assemblée nationale et du président du groupe parlementaire des Républicains.
Dans la même logique, l’assemblée nationale doit pousser les investigations pour déterminer avec exactitude la ou les causes de cette regrettable attitude. Comme ça, s’il s’avère que notre collègue est réellement soufrant, il doit l’admettre en sachant que la maladie n’est ni honteuse ni criminelle. Et son institution devrait à son tour l’aider à faire face à sa maladie, avec l’accompagnement de l’ensemble des députés et de sa famille.
Et pour cela, pour guérir de la kleptomanie, la première étape, selon la médecine est d’admettre que l’on en souffre, car la plupart des personnes concernées n’en parlent jamais et ne consultent pas spontanément un psychologue pour régler le problème. C’est en se faisant prendre que la kleptomanie pourra être détectée et prise en charge. S’il n’existe pas de traitement spécifique, une thérapie comportementale et cognitive semble être la meilleure approche. Certaines études soulignent également un rôle bénéfique des antidépresseurs. Plus étonnant, une sexothérapie peut également apporter une aide efficace. Certains psychologues proposent même comme traitement, de ne plus jamais mettre les pieds dans les lieux de tentations…
Et si par extraordinaire, il n’est pas malade, il doit immédiatement tirer la seule conséquence possible de son attitude. Démissionné !
En tout cas, sans cela, M. Telliano ne pourra certainement plus exercer ses activités politiques librement de peur que les images détenues par ses adversaires ne puissent être publiées. Sans oublier que c’est légitimement qu’il sera suspecté dès qu’un objet disparaîtra d’un endroit qu’aura fréquenté.