La politique n’aurait pas bonne mine vu les tares et rides qu’on lui colle au visage ! La descente aux enfers commence pour le savant imaginaire de la classe politique intellectuelle guinéenne.
Le comédien au tragique destin de la politique nationale avec un ridicule frisant se donne pour rôle, témoin de l’histoire avec le titre de juge et d’avocat. A force de mettre tout le monde dans le même sac, à confondre les choses, on en vient à raconter n’importe quoi et surtout créer une confusion qui n’aide en rien à la bonne compréhension de sujets importants qui nous préoccupent. Alors qu’on nous raconte : ‘’Un peu de bon sens en politique est plus utile que beaucoup de finesse’’
Les magouilles et la politique font bon ménage chez l’ancien Premier Ministre. L’avenir s’assombrit pour le parti des hommes de petite taille ou des nains(UFR), dont le leader est frappé par l’âge et rongé par la haine. Sidya Touré puisqu’il s’agit de lui, avec le temps et le cours de l’histoire, est démasqué. Il est l’ombre de lui-même et le cauchemar de la bonne moralité. Michelle Rocard a bien raison de dire que la politique est dégueulasse parce que ceux qui la font sont dégueulasses.
Fort de son statut de politicien à remorquer et d’éternel insatisfait, l’homme, méconnu jusque-là par un grand nombre de l’opinion publique est celui capable de toutes les intrigues. Ce leader à la carrière trompeuse et fausse, s’illustre dans sa manière de faire et propre à lui seul, de souiller la mémoire de l’histoire surtout quand des hommes peuvent faire ombrage à son atopique rêve de « Président ».
Malgré, en politique les hommes sont comme des chiffres, ils n’acquièrent de valeur que par leur position. Et alors, la scène politique attirera toujours des aventuriers irresponsables, des ambitieux et des égoïstes de tous les horizons.
L’erreur monumentale ou historique que vient de commettre le chef de l’État Alpha Condé est d’approcher cet homme ambivalent et sans identité propre qui voit en tout du noir quand ce n’est point lui. Ce caméléon politique qui n’a jamais une histoire sauf des histoires, est cet homme qui change de statut social et de positionnement politique dans le seul but d’être le grand commandeur de la République.
Or, la culture n’est pas une marchandise. Les peuples veulent échanger leurs biens mais ils veulent garder leur âme.
Sidya Touré a juré devant témoin et Dieu, de vilipender et de sacrifier toute personne qui pourrait l’éclipser de Sékhoutoureya. Il compte se venger par tous les moyens même ceux illégaux. Il est prêt à tout et au prix de tout pour tout ce qui peut l’empêcher d’être le potentiel successeur d’Alpha Condé en 2020.
Pour ce faire, ce démesuré sans égal, est prêt à se donner pour rôle de grand témoin dans un seul but de ternir l’image des grands hommes et porter des faux témoignages contre l’histoire politique de la Guinée.
Il cite des noms de grandes personnalités du pays dans le dossier du 28 septembre et pour d’autres il engage une forte campagne de désinformation et d’intoxication pour tromper l’opinion nationale.
Mais pour ceux qui connaissent bien l’adage, ‘’il ne faut jamais avoir peur de la justice mais il faut craindre le juge’’. Il n’ya jamais d’excellents avocats mais des avocats qui ont d’excellentes relations avec le juge. Tout cela dépend de l’appréciation du juge.
Aujourd’hui et comme il a été toujours d’ailleurs, ce nouvel historien-économiste politique, ridiculisé dans le temps et pour son inconstance, s’en prend à tout le monde et voit le mal ou le démon dans l’autre camp. Il est dans sa conception philosophico- politique d’homme idéal ou le parfait politicien de toujours, alors que sa représentativité politique n’excède pas le bout de son nez.
Il s’attribue de titres comme des trophées de guerres ! Il est bien dans tout et, est connaisseur unique ou maître du destin de la prospérité nationale. Il constitue en lui seul, le grand faiseur de la mythologie politique et légendaire de la guinée.
Il est doué d’un potentiel hors du commun et sans commune mesure qui consiste à déformer l’histoire, à jouer le cinéma politique pour se présenter comme témoin de tous et de chaque événement.
Avec la recomposition lente mais progressive du paysage politique, l’UFR devient de plus en plus orphelin de leader, le parti fait face à la plus grande tragédie de son histoire marquée par des va-et-vient, des tournures dans tous les sens, des parades maladroites et malchanceuses par le simple fait d’incohérence et d’absence de ligne politique claire du très célèbre cyniquement, le Haut Représentant du chef de l’État.
Ce démoniaque politicien, obsédé par Sékhoutoureya et possédé par le démon, ne croyant plus à son étoile présidentiable, s’est transformé en parasite hautement nuisible dans le microcosme politique. Il est d’une dangerosité extrême et violente.
Il cherche à emporter avec lui dans son tragique naufrage des hommes avec qui il ne file pas le même coton. C’est pourquoi il passe par des dénonciations calomnieuses et infondées pour règler des comptes à ces derniers.
La justice guinéenne doit être plus objective et sereine dans le traitement du dossier du 28 septembre. Elle doit pouvoir faire la part des choses sans avoir le sentiment de satisfaire des désidératas des uns ou autres.
Notre appareil judiciaire est averti plus que jamais sur les manœuvres dilatoires de Sidya Touré, qui promet de faire des témoignages dans le dossier du 28 septembre qui sont de nature à se venger contre d’autres personnes.
À bon entendeur salut !
Par Habib Marouane Camara