La signature de l’accord de financement de 20 milliards de dollars entre la Chine et la Guinée, continue, et à juste raison, d’alimenter la polémique, à cause non seulement des conditions de financement et d’exécution des projets, mais aussi et surtout du remboursement dudit montant.
L’un des acteurs principaux de la signature de l’accord, à l’occurrence, le Ministre d’Etat chargé des investissements et du partenariat public-privé, au cœur du dossier, a laissé entendre, qu’il s’agit d’un troc : infrastructures contre mines.
Une explication qui sonne mal dans les oreilles des personnes critiques. Le Premier Ministre dont le nom, n’est apparu nulle part dans les négociations, fait donc irruption dans le dossier, pour apporter sa réponse espiègle.
Mamadi Youla laisse entendre que c’est un prêt dont le remboursement se fera avec les taxes et d’autres avantages pécuniaires imposables aux sociétés chinoises qui seront bénéficiaires de ces concessions minières.
Il précise également, que tout se passera dans les conditions définies par le code minier guinéen. Ce qui est aussi un maquillage du ’’troc’’, quand on a l’obligation de rembourser une dette 3 fois plus que le PIB.
Pour le patron du palais de la colombe, cette réponse espiègle, ou ce recadrage des propos tenus par d’autres voix autorisées de la plus haute sphère du pouvoir, devrait certainement pouvoir clore, ou tout au moins, amenuiser les polémiques ;
Bien au contraire, son intervention a plutôt corsé le débat et en rajouté aux spéculations passionnantes sur la guerre d’ego au sommet de l’Etat dans le but de rester dans les bonnes grâces du Président de la République.
Dans tous les cas, il s’avère pour beaucoup d’observateurs, que l’accord enchaine la Guinée à bazarder ses ressources minières pour satisfaire les clauses floues d’un accord.
Autres inquiétudes, c’est celle de savoir, à quand réellement le début sur le terrain, des travaux financés par les billets verts de cet accord ?
A écouter le PM dans son intervention chez nos confrères de Chérie FM, ces guinéens qui ont toujours soutenu le caractère expectatif du projet, sont au pire, confortés dans leur position.
On peut bien retenir dans cette sortie du chef du gouvernement, que la réalisation des projets, bien qu’il ait été annoncé qu’un milliard 400 millions de dollars sont décaissables immédiatement, ne peut avoir lieu simultanément.
Il faut d’abord, nous apprend-on, élaborer les projets, réaliser les études de faisabilité, convaincre les banques pour décrocher les financements, avant dLa signature de l’accord de financement de 20 milliards de dollars entre la Chine et la Guinée, continue, et à juste raison, d’alimenter la polémique, à cause non seulement des conditions de financement et d’exécution des projets, mais aussi et surtout du remboursement dudit montant.
L’un des acteurs principaux de la signature de l’accord, à l’occurrence, le Ministre d’Etat chargé des investissements et du partenariat public-privé, au cœur du dossier, a laissé entendre, qu’il s’agit d’un troc : infrastructures contre mines.
Une explication qui sonne mal dans les oreilles des personnes critiques. Le Premier Ministre dont le nom, n’est apparu nulle part dans les négociations, fait donc irruption dans le dossier, pour apporter sa réponse espiègle.
Mamadi Youla laisse entendre que c’est un prêt dont le remboursement se fera avec les taxes et d’autres avantages pécuniaires imposables aux sociétés chinoises qui seront bénéficiaires de ces concessions minières.
Il précise également, que tout se passera dans les conditions définies par le code minier guinéen. Ce qui est aussi un maquillage du ’’troc’’, quand on a l’obligation de rembourser une dette 3 fois plus que le PIB.
Pour le patron du palais de la colombe, cette réponse espiègle, ou ce recadrage des propos tenus par d’autres voix autorisées de la plus haute sphère du pouvoir, devrait certainement pouvoir clore, ou tout au moins, amenuiser les polémiques ;
Bien au contraire, son intervention a plutôt corsé le débat et en rajouté aux spéculations passionnantes sur la guerre d’ego au sommet de l’Etat dans le but de rester dans les bonnes grâces du Président de la République.
Dans tous les cas, il s’avère pour beaucoup d’observateurs, que l’accord enchaine la Guinée à bazarder ses ressources minières pour satisfaire les clauses floues d’un accord.
Autres inquiétudes, c’est celle de savoir, à quand réellement le début sur le terrain, des travaux financés par les billets verts de cet accord ?
A écouter le PM dans son intervention chez nos confrères de Chérie FM, ces guinéens qui ont toujours soutenu le caractère expectatif du projet, sont au pire, confortés dans leur position.
On peut bien retenir dans cette sortie du chef du gouvernement, que la réalisation des projets, bien qu’il ait été annoncé qu’un milliard 400 millions de dollars sont décaissables immédiatement, ne peut avoir lieu simultanément.
Il faut d’abord, nous apprend-on, élaborer les projets, réaliser les études de faisabilité, convaincre les banques pour décrocher les financements, avant de procéder aux appels d’offres, exclusivement réservés aux entreprises chinoises.
Aucune marge de manœuvre pour la Guinée qui se console avec les infrastructures qui vont pousser de la terre.
Que de procédures et d’efforts qui renvoient aux calendes grecques la réalisation de cet ambitieux programme.
Peut-être que miraculeusement, tout va se passer autrement, et ce sera tant mieux pour les guinéens !
Alphae procéder aux appels d’offres, exclusivement réservés aux entreprises chinoises.
Aucune marge de manœuvre pour la Guinée qui se console avec les infrastructures qui vont pousser de la terre.
Que de procédures et d’efforts qui renvoient aux calendes grecques la réalisation de cet ambitieux programme.
Peut-être que miraculeusement, tout va se passer autrement, et ce sera tant mieux pour les guinéens !
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