Tout comme le RPG Arc-en-ciel, l’UFDG a fait des violences à Boké, un sujet au centre de son assemblée générale de ce samedi, 16 septembre 2017. «Ces populations qui manifestent pour revendiquer des droits légitimes, ont été réprimées. Il y a eu deux morts et une soixantaine de blessés dont la plupart par balles». C‘est avec ces mots que le président du parti, Cellou Dalein Diallo, a entamé son discours devant ses militants.
«Lors de nos manifestations ici à Conakry, nous avons été l’objet d’une répression sauvage. La vie de 80 jeunes a été arrachée. Malheureusement, jamais une enquête n’a été diligentée pour chercher les coupables. Même une sanction administrative n’a été prononcée à l’endroit des responsables de la police ou de la gendarmerie», déplore le chef de file de l’opposition.
C’est cette impunité, selon Cellou, qui encourage la récidive. «Ce n’est pas étonnant qu’à Boké, les gens fassent encore usage de leurs armes à feux pour tuer des jeunes Guinéens», ajoute le leader de l’UFDG.
Si ça continue, menace-t-il, on fera des manifestations pour marquer de manière plus visible, le soutien de l’opposition républicaine aux populations de Boké.
Alhassane Djigué