La communauté internationale doit rester aux côtés de la Guinée, Sierra Leone et du Libéria
« jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul cas d’Ebola », a dit Barack Obama.
Le président Barack Obama a reçu ce mercredi à la Maison Blanche les présidents du Liberia, de la Guinée, et de la Sierra Leone, pour discuter des progrès dans la riposte contre l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique de l’Ouest.
A cette occasion, il a évoqué les « grands progrès » réalisés dans la lutte contre l’Ebola en Afrique de l’Ouest, mais il a mis en garde la communauté internationale, l’invitant à rester vigilante jusqu’à ce que le virus soit éradiqué. Ces progrès ont pu être faits grâce entre autre à l’aide des États-Unis, qui ont déployé dans la région plusieurs milliers de soldats pour coordonner les secours et l’offensive contre l’épidémie.
L’épidémie d’Ebola, qui a coûté la vie à plus de 10 000 personnes dans la région, a nettement ralenti. Si l’on signale une quarantaine de nouveaux cas en Guinée et en Sierra Leone, le Liberia n’aurait pas enregistré de nouveaux cas.
Le président Obama a salué le courage de la présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, du président Alpha Condé de Guinée, et de son homologue sierra-léonais, Ernest Bai Koroma. Impossible de faire preuve de complaisance, a-t-il dit, évoquant la nécessité de parvenir à zéro cas. D’autant que « ce virus est imprévisible ».
La communauté internationale doit rester pleinement engagée dans son partenariat avec les trois pays « jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul cas d’Ebola », a estimé le président américain.
AFP