Après la « victoire » de son clan face à l’ancien président de la CENI, le nouveau patron de l’institution électorale semble résolu à régler les comptes de celle qui avait refusé d’appartenir au projet d’éviction de Bakary Fofana.
Selon nos informations, Me Salif Kébé a choisi de retirer à Hadja Ramayoulaye Bah, la gestion des démembrements de la zone du Foutah qui étaient sous la responsabilité de la commissaire.
Ce que brandit Me Kébé pour se justifier, c’est une simple lettre de l’UFDG qui, selon le chargé de communication de la CENI, Charles André Soumah, ne souhaite pas voir cette dame procéder à l’installation des CESPI et CEPI de PITA et d’autres zones du FOUTAH.
Choqués par cette attitude du nouveau patron de l’institution électorale censée être indépendante et impartiale, des leaders d’autres partis politiques implantés dans les localités concernées décident de se rendre à la CENI ce vendredi, pour protester.
Le PGRP, les NFD et trois autres formations politiques sont concernés.
Contactée par notre rédaction, la commissaire Hadja Ramatoulaye Bah a confirmé l’information avant d’exprimer son sentiment de frustration. Depuis l’arrivée de Me Salif Kébé à la tête de la CENI, entre le nouveau président et la commissaire, les relations sont particulièrement tendues.
Nous y reviendrons !
Thierno Amadou M’Bonet Camara