Dans une tribune publiée ce jeudi 26 octobre, le Directeur de la Communication du Bloc Libéral (BL), Aliou Bah, s’en prend à l’honorable Amadou Damaro Camara pour avoir chargé feu général Ousmane Sow, ancien membre du CMRN. Selon le député, c’est cet officier qui avait supervisé les exécutions de 22 dignitaires du régime de Sékou Touré.
«Cette sortie médiatique d’Amadou Damaro Camara après la mort du général Ousmane Sow, s’inscrit dans une logique de lâcheté et d’irresponsabilité manifeste», a déclaré le jeune chargé de communication dans sa tribune publiée hier, jeudi. Quelques heures après, le député a appelé notre rédaction, pour répondre à Aliou Bah.
Voici sa réaction !
J’avoue que M. Bah, pour une fois il a très mal communiqué. Parce que je parle de ça depuis 2009 dans une émission qui a même porté le nom de « Guinée mémoire » dans une radio de la place. Je réitère par lui, comme il sait communiquer, qu’il invite tout membre du CMRN qui voudrait débattre de l’authenticité de mes dits, je suis prêt à en débattre.
Mais aussi, je voudrais lui rappeler que j’ai cité trois personnes dans le cas spécifique de Kindia : Ibrahima Sory Diallo, qui était commandant de zone à Kindia, Mamadou Baldé qui était ministre de la réforme et le commandant Sow. Le télégramme est authentique, il est dans le journal Africa international N 145 de septembre 1985. Il peut faire des recherches pour voir si c’est vrai ou faux. Alors les deux sont encore vivants, qu’ils me répondent, qu’ils viennent en débattre avec moi, qu’ils me démentissent.
A moins qu’il se substitue à eux par proxy parce qu’il serait sonné dans sa fibre ethnique, d’où cette réaction qui n’est pas politique. Quand il signe chargé de communication du BL, moi je n’ai pas parlé au nom d’un parti pour que le Directeur de communication d’un autre parti me réponde. Je comprendrais mieux qu’il signe Aliou Bah, mais pas Directeur de communication.
Je l’apprends aussi que s’il plaît à Dieu, avant la fin de l’année, mon livre Témoignage apparaîtra.
Propos recueillis et transcrits par Thierno Amadou M’Bonet Camara