Une étude menée par des chercheurs américains démontre que chez les hommes, un arrêt cardiaque sur 100 est liée à l’activité sexuelle.
Chez les hommes, l’activité sexuelle n’est pas sans risque. Si l’adage est connu, une étude américaine vient poser des chiffres sur ce phénomène: un arrêt cardiaque mortel sur cent serait ainsi lié au sexe, rapporte The Independent, citant une nouvelle étude publiée dans le Journal de l’université américaine de cardiologie.
Sensibiliser à la réanimation
Si l’étude rappelle que le sexe est un élément déclencheur connu des arrêts cardiaques, qui font toutes causes confondues 300.000 morts par an aux Etats-Unis, elle assure en revanche que le phénomène reste rare. Les chercheurs à l’origine de l’étude font valoir l’importance de la sensibilisation du public aux gestes de réanimation, alors que seul un tiers des victimes de ces crises cardiaques ont pu être réanimées, malgré la présence de leur partenaire sexuel.
A ce sujet, l’étude rappelle que chaque minute passée sans réanimation cardio-respiratoire après un arrêt cardiaque réduit les chances de survie de 10%. Mais cette réanimation, si elle est pratiquée dans les premières minutes suivant l’arrêt, peut doubler ou tripler les chances de survie. D’où la nécessité de former le plus grand nombre aux gestes de réanimation.
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Les hommes sont plus concernés
Ces chercheurs de l’Institut de cardiologie Cedars-Sinai, ont analysé les causes de 4.525 arrêts cardiaques, sur lesquels seuls 34 arrêts du coeur liés au sexe ont été dénombrés. Ils ont ensuite entrepris de décortiquer les données disponibles sur ces 34 arrêts cardiaques: 55% d’entre eux sont arrivée au cours du rapport sexuel, et les 45% restants pendant les 15 minutes qui ont suivi la fin du rapport. Enfin, 32 arrêts cardiaques sur 34 ont concerné des hommes.
Quant aux risques cardiaques déjà existants chez les individus, ils pourraient ne pas être amplifiés par l’activité sexuelle. « Le risque d’arrêt cardiaque lié au sexe est très faible, même parmi les sujets présentant une maladie cardiaque », dit ainsi l’article.