Offensive diplomatique du président de l’ACAME (Association africaine des Centrales d’Achat de Médicaments Essentiels), auprès des autorités du Burkina Faso, pays où est née le 19 juillet 1996, l’organisation panafricaine, forte de nos jours de 22 centrales d’achats, membres.
Le guinéen, Dr Moussa Konaté, DG de la PCG, président en exercice de l’ACAME, rentre d’un déplacement au pays des hommes intègres, où il était allé faire le plaidoyer à propos de la question du droit de siège de la structure dont il préside aux destinées, jusqu’au mois de mars 2018.
Point d’orgue de ce déplacement, Dr Moussa Konaté, a été reçu le 24 Novembre dernier, au palais Kosyam, à Ouagadougou, par le président Roch Marc Christian Kaboré.
Dr Moussa Konaté, a saisi l’occasion, pour appuyer la demande d’accord de siège, formulée par son institution, censée s’installer dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.
Au cours de ses échanges avec le Chef d’Etat du Faso, Dr Moussa Konaté, a insisté sur la nécessité, pour les besoins d’un plus grand ancrage institutionnel, que l’ACAME, à l’image d’autres institutions panafricaines comme la BAD dont le siège se trouve à Abidjan, d’avoir un accord de siège dans le pays qui l’a vue naître.
En réponse, le président Roch, s’est dit honoré de la volonté des dirigeants de l’ACAME, de faire de la capitale burkinabè, l’épicentre de la politique africaine du médicament et de régler enfin, et définitivement, la question de siège de l’institution.
Séance tenante, le président du Faso, a marqué son accord au sujet de la demande d’accord de siège en faveur de l’ACAME à Ouagadougou, et a aussitôt donné des instructions aux services techniques concernés, d’accélérer le processus devant y conduire.
C’est très satisfaits que Dr Moussa Konaté et sa suite (le Secrétaire permanent, le Directeur technique et le Directeur des opérations de l’ACAME, ndlr), quitteront leur hôte de marque.
Il faut rappeler que la demande d’accord de siège en faveur de l’ACAME, qui fait suite à la 18ème assemblée générale tenue à Tunis en 2016, se justifie de nos jours par la nécessité d’une plus grande reconnaissance institutionnelle, pour au moins trois objectifs :
-Plaidoyer au niveau continental (UA) et international (OMS, Fonds Mondial) ;
-Obtention du statut « Acteur non-étatique » du cadre de collaboration de l’OMS ;
-Et mobilisation de financements auprès des partenaires techniques et financiers bi- et multilatéraux.
Demba Sidicki