Alors que le président français était attendu au Burkina Faso, des soldats français ont été visés par une attaque.
Une attaque à la grenade contre des soldats français à Ouagadougou a assombri la première étape de la tournée africaine d’Emmanuel Macron, qui doit prononcer mardi un discours sur sa politique africaine devant 800 étudiants de l’université de la ville.
Deux individus encagoulés, circulant à moto, ont lancé lundi une grenade contre un véhicule de l’armée française dans le nord de Ouagadougou, blessant trois civils dont un grièvement. Une attaque juste deux heures avant l’arrivée du président français dans la capitale burkinabè. Les deux individus ont pris la fuite.
Comme ses prédécesseurs, le chef de l’Etat français profitera de cette première tournée, qui le mènera au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana, pour fixer le cadre de la politique africaine de son quinquennat, en s’adressant à la jeunesse.
“Un emblème de l’aspiration démocratique de la jeunesse africaine”
Le Burkina Faso “est un emblème de l’aspiration démocratique de la jeunesse africaine”, a déclaré le président à son arrivée à Ouagadougou, où il a été accueilli par son homologue Roch Marc Christian Kaboré.
“Nul ne peut ignorer ce qu’il s’est passé il y a quelques années et qui continue de vivre”, a-t-il ajouté, trois ans après la chute de l’ancien président Blaise Compaoré chassé par la rue.
“Cette vitalité démocratique de la jeunesse du Faso, c’est aussi ce visage du continent africain que nous voulons voir”, a souligné Emmanuel Macron. “Je voulais rendre hommage à tout cela en faisant de Ouagadougou la première étape de ma tournée africaine.”