La pizza, est désormais un des produits les plus vendus et consommés au monde. Son art, un véritable « savoir-faire culinaire » est rentré au patrimoine immatériel de l’Unesco.
L’art du pizzaïolo napolitain, celui faisant tournoyer sa pâte dans les airs, a fait son entrée jeudi au patrimoine immatériel de l’Humanité de l’Unesco. Dans cette même catégorie, d’autres trésors culturels y sont répertoriés, comme la décoration murale traditionnelle saoudienne exécutée par les femmes.
Un « savoir-faire culinaire »
Cette pratique culinaire qui se transmet de génération en génération dans le sud de l’Italie a été reconnue par le comité ad hoc de l’Unesco. Celui-ci était réuni sur l’île sud-coréenne de Jeju pour examiner 34 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel de l’Humanité.
Cette inscription est symbolique mais confère une certaine visibilité et les efforts des thuriféraires de l’art de la pizza napolitaine ont payé. Au-delà d’une habilité gestuelle spectaculaire, il s’agit d’un « savoir-faire culinaire » qui associe « chansons, sourires, technique, spectacle » et remonte au XVIe siècle, soulignait le dossier de candidature italien.
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La pizza, le « produit le plus vendu et consommé sur la planète »
Pour la petite anecdote historique, quand les premières pizzas sont apparues à Naples, il s’agissait de pains plats, conçus avant tout comme une manière rapide et bon marché de nourrir les foules, selon l’historien Antonio Mattozzi. La tradition s’est développée et les premières pizzerias sont apparues à la fin du XVIIIe siècle. Mais il a fallu encore près d’un siècle pour qu’elles se propagent hors de Naples.
Alfonso Pecoraro Scano, ancien ministre de l’Agriculture présent à Jeju à l’initiative de la pétition, a ajouté sur le réseau social: « Longue vie à l’art du pizzaïolo napolitain, symbole du produit le plus vendu et consommé sur la planète, la pizza ».