La tenue des élections communales, se précise avec la CENI qui, malgré quelques imperfections très peu inquiétantes, avance vers date du 04 Février 2018.
Les partis politiques, constitués en alliance ou seuls, sont en train de se préparer tant bien que mal pour être au RDV de ces échéances électorales.
C’est le cas au PEDN où le budget de la caution et de la campagne ainsi que le retour du patron du parti, Lansana Kouyaté, sont en débat dans les instances du parti.
Le week-end dernier, les sept secrétaires fédéraux du PEDN de Conakry, d’après nos sources, ont demandé, en vain encore une fois à leurs responsables hiérarchiques, le retour de leur président et la mise à leur disposition des moyens dans la perspective de ces communales.
La réponse qui leur a été opposée, nous a-t-on dit, a été que Lansana Kouyaté ne peut pas venir car, argumentent-ils, lui aussi se bat là où il se trouve pour le parti.
Cet argument ne semble plus convaincre des militants et responsables qui ne comprennent pas l’absence prolongée de leur président.
L’autre fait, c’est la composition par le PEDN de sa liste de conseillers pour ces élections locales.
A quelques jours seulement de la clôture du dépôt des listes de candidatures, le parti a du mal à boucler sa liste de conseillers, et les volontaires qui y viennent, apprend-on, devraient payer la somme de Cinq cent mille francs guinéens, chacun.
« On nous demande de payer 500 mille francs pour payer la caution et faire des T-shirts pour la campagne », a confié à notre rédaction un des responsables de la fédération de Matoto.
Tout laisse à croire, qu’on est très loin de la période de l’abreuvoir au PEDN où l’argent était le cadet des soucis pour la campagne du parti.
Peut-être qu’à cet effet, le PEDN impose désormais en son sein, la contribution citoyenne souhaitée pour le fonctionnement d’un parti.
Sadikou