Le combat mené depuis plus 2 ans par le syndicat des professionnels de la presse de guinée ‘’SPPG’’ a finalement payé. Pour la 1ère fois, l’idée d’une convention collective est approuvée par les associations professionnelles de la presse dont les principaux responsables sont des promoteurs de médias dans le pays.
Une décision annoncée ce mardi 09 janvier 2018 au terme d’une réunion au siège de l’union des radios et télévisions libres de guinée ‘’URTELGUI’’.
Une commission mixte regroupant des journalistes et les associations de presse est mise en place. Elle aura pour rôle de concevoir un projet de convention collective en faveur des confrères des médias privés.
Au terme de ce travail, le document produit sera soumis à l’appréciation des professionnels du secteur pour validation.
La mise en place de la convention collective permettra une meilleure protection des journalistes guinéens et ouvrira la voie à l’amélioration des conditions de vie des employés des médias privés.
Mais qu’est ce qui a fait plier les associations professionnelles de la presse ?
C’est la grosse question que tout le monde se pose. Selon plusieurs indiscrétions, Dans plusieurs organes de presse, les patrons étaient sous pression ces derniers temps de la part de leurs employés qui revendiquaient un meilleur traitement salarial et un bon environnement de travail.
La réaction rapide des promoteurs de médias à s’acquitter de leurs dettes après la récente fermeture de certaines radios privées pour non paiement des redevances par les autorités a contribué à exacerber ce climat de tension.
Certains confrères n’ont pas hésité de dénoncer publiquement sur les réseaux sociaux ces patrons avares qui ne s’intéressent qu’à leur image au détriment des pauvres journalistes.
En guinée, les contrats de travail existent dans peu d’entreprise de presse et les salaires n’offrent pas aux journalistes une garantie d’indépendance.