Après le rejet systématique de la proposition du gouvernement par les syndicalistes, les réactions ne se sont pas fait attendre au RPG-Arc-en-ciel.
Souleymane Keïta, responsable de la jeunesse du parti et conseiller à la présidence, chargé de mission regrette l’attitude des responsables syndicaux et souligne qu’ils ont toujours fait la sourde oreille.
« C’est un dialogue où l’autre camp ne veut rien entendre. Nous pensons que ces propositions sont bonnes pour celui qui se bat pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants et qui a l’amour de la patrie. Ils ne devaient qu’accepter ces propositions. Nous ne pouvons pas prendre la garantie d’honorer les 30% tout de suite, alors qu’il y a un schéma qui existe. Le Président a déjà assez fait pour améliorer les conditions de vie des enseignants depuis son arrivée au pouvoir. Il appartient aux syndicalistes de comprendre la mesure de la situation et d’agir en toute responsabilité », a-t-il conseillé.
Il précise plus loin, que l’intransigeance du SLECG n’est autre chose qu’une instrumentalisation politique.
« Une grève d’enseignants doit être distinguée d’une grève politique. La grève a été déclenchée à un moment où on vient de sortir d’une élection dont les résultats n’avaient pas été complètement validés. C’est une coïncidence qui n’est pas fortuite. C’est un schéma bien planifié pour que le pays se retrouve dans une situation de pagaille », a-t-il dénoncé.
Une rencontre est prévue, dit-il ce dimanche par la jeunesse du parti pour dénoncer des personnes impliquées dans l’enlisement de la crise qui secoue le système éducatif.
Abdourahamane Diallo