Jamais le choix d’un futur premier ministre n’a suscité autant de bruits depuis l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé.
Tous les jours, des indiscrétions de l’entourage dévoilent des noms, parfois les plus inattendus et surprenants, comme étant de sérieux prétendants pour le poste.
Jusque-là réservé à la Basse-côte avec l’implication des sages de cette région pour le choix de la personne, mais cette devrait prendre un sérieux coup à cause de l’opposition de certains caciques du RPG.
D’après nos sources, ces derniers exigent désormais du Président en fin de mandat, qu’il soit au contraire, les nouveaux acteurs du choix. Comme si tous sont tourmentés à l’idée d’un départ du Président après ce deuxième mandat, ils exigent que ce soit un cadre ou militant du parti pour occuper ce poste dans la perspective de 2020.
L’habitude est une seconde nature, la Basse-côte aussi divisée sur ce choix, persiste, qu’il ne devait pas se faire sans elle.
Alpha serait alors pris dans un engrenage.
« Dommages à lui qui ne peut pas faire un choix objectif et indépendant », regrettent certains de ces collaborateurs.
Samoura