« Personne n’est au dessus de la loi. S’il s’agit d’une décision de justice, on y peut rien…J’ai trouvé cette affaire en cours à ma prise de fonction. C’est une décision de justice qui a été exécutée par la gendarmerie. Si M Portos dit que c’est le Directeur général, qui est actuellement en mission à l’extérieur du pays, a été complice de la cession du domaine au Libanais, je m’inscris en faux…C’est très loin de la réalité. Parce que le directeur est ami à monsieur Portos. Le Directeur a même tenté d’approcher Portos pour trouver une solution par plusieurs fois. L’ancien gouverneur de la ville de Conakry, monsieur Mohamed Diop est témoin. Même je me suis impliqué pour que Bouba, un des fils de Portos, soit élargi. Je crois que celui-ci a été détenu à la gendarmerie pour avoir tenu des propos dangereux hier au moment de l’exécution de la décision. Mais comme personne n’est au-dessus de la loi, on ne peut rien faire… Ibrahim Sall Portos en question ne payait plus la location correctement. Ce qui fait qu’il est redevable au Patrimoine Bâti à hauteur de 60 millions de francs guinéens. En plus, il y’a un règlement chez nous qui dit qu’une personne qui a un contrat avec le Patrimoine, n’a pas le droit de faire la sous-location. Car, cela est synonyme de résiliation de contrat. Et n’empêche, Portos a fait la sous-location avec le Libanais qui est connu de tout le monde » Mounir Cissé Directeur général adjoint du Patrimoine Bâti