C’est sous le thème « Agriculture, avenir de la Guinée », que la 10eme édition des 72 heures du livre a été officiellement lancée ce lundi 23 avril par le Premier ministre, Mamady Youla, en présence d’ambassadeurs et des ministres en charge de l’Agriculture et de la culture.
Cette année, le Burkina Faso est le pays invité d’honneur. Durant trois jours, plusieurs activités sont prévues. Des ateliers de formation, des conférence-débats et des panels, tous axés sur la lecture. Mamady Youla a affirmé dans son discours, qu’il faut s’appuyer sur les acquis de Conakry capitale mondiale du livre pour faire de la Guinée un pays « d’effervescence littéraire ».
« Hier, on a clôturé l’événement « Conakry capitale mondiale du livre2017″ , un événement qui, à travers ses acquis, aura servi d’élément catalyseur pour l’amélioration de l’environnement littéraire national. Ce qui fait de ces 72 heures du livre , une édition spéciale, qui sonne comme le départ d’une grande ambition pour la Guinée, celle de faire de Conakry la capitale africaine du livre » , a dit le Premier ministre
Le ministre de la culture du Burkina Faso, pays invité d’honneur, s’ est aussi exprimé sur le thème choisi. « Si nous voulons faire du livre un véritable outil de développement, il faudra écrire et éditer le livre dans nos langues nationales.
Le thème de cette 10eme édition est très important pour la Guinée. Mais aussi pour le développement social et économique de nos pays. L’ agriculture, c’est au-delà de la Guinée, l’ avenir de l’ Afrique. Car 90% de nos concitoyens sont des agriculteurs« , a expliqué Abdoul Karim Sango.
L’association des écrivains de Guinée en a profité pour égrainer quelques difficultés auxquelles elle est confrontée. « Nous sommes confrontés à un manque absolu de siège, un manque de financement pour assurer la maison du livre et la production du livre », a rappelé Chérif Diallo, le président par intérim de l’Association des Ecrivains de Guinée
Aissata Barry