Dans son rapport 2018, l’ONG Reporters sans frontières a classé la Guinée 104ème sur 180 pays en matière de liberté de la presse. Conakry perd ainsi trois (3) places par rapport à l’année dernière.
A l’occasion d’une cérémonie de célébration de la journée internationale de la liberté de la presse organisée ce jeudi 03 mai 2018 dans les locaux de la télévision nationale, à Koloma, le ministre de la Communication s’est montré surpris de ce classement.
«Je ne mets pas en cause le sérieux et la rigueur de Reporters Sans Frontières, mais j’aimerais un peu savoir de quelle manière cette association travaille. Parce qu’on ne peut pas avoir un critère qui est valable dans un pays et qui n’est pas valable dans l’autre. Nous sommes dans un pays aujourd’hui où il faut reconnaître qu’il n’y a pas de censure, il y a une diversité de radios, de télévisions…, il n’y a pas de délit d’opinion. Aujourd’hui il n’y a aucun journaliste qui soit emprisonné pour ses écrits ou ses actions», a déclaré Rachid N’diaye.
Poursuivant, le ministre rapporte que notre pays dispose de nombreux acquis dans le sens de la liberté de la presse.
«L’un des éléments qui est important, c’est qu’il faut prendre en compte le fait que nous sommes dans un pays qui dispose d’un cadre légal clair et conséquent pour l’exercice de la liberté de la presse. Je crois qu’aujourd’hui personne ne peut se plaindre de l’insuffisance de législation sur la presse. Peut être qu’à l’avenir, nous devrons réfléchir par quelle manière apporter des éléments supplémentaires qui sont liés à la modernisation et au développement de ces médias », a ajouté Rachid N’diaye.
Il a par ailleurs invité tous les journalistes à s’approprier des textes
Mamadou Sagnane