L’Université Kofi Annan de Guinée, temple du savoir et de transmission des connaissances et des savoirs, creuset d’épanouissement individuel et collectif, mais aussi d’éclosion de futurs talents, nous accueille à nouveau cette année, pour non seulement magnifier et célébrer un métier, celui de journaliste, qui est à la fois un art, une vocation et un sacerdoce, mais aussi pour discuter du contexte, de la garniture institutionnelle et des conditions d’exercice de ce noble métier dans notre pays, la Guinée.
Toujours mue par le souci d’une part de contribuer à qualifier et rendre plus professionnel le personnel médiatique de notre pays, de sorte que sa pratique du métier, soit davantage bonifiée, donc moins sujette aux dérapages dont on fera ainsi l’économie au gré de remises en question permanentes ou de la formation continue, d’autre part, de contribuer à préparer au mieux les futures générations de journalistes de notre pays, à affronter le métier qu’ils ont choisi d’exercer, le métier d’informer, de sorte qu’ils en cernent tous les tenants et aboutissants, et qu’ils soient ainsi outillés à s’y frayer un chemin, voire à s’y faire une place au soleil, donc mue par ce double objectif, notre structure Wassolon Agency Communication, a cru devoir en remettre une louche cette année à nouveau, en reconduisant cette activité que nous tenons ici ce jour, 02 Mai 2018.
A la même date l’année dernière, première expérience du genre, nous tenions ici même dans cette salle, la même journée d’échanges entre journalistes-modèles, journalistes inspirants, ayant des parcours certes faits d’aspérités, mais emplis d’accomplissements, et futurs journalistes que vous êtes chers étudiants des facultés de journalisme et de communication des institutions d’enseignement supérieures aussi publiques que privées de Conakry.
Vous êtes venus nombreux de plusieurs universités de la place, parce que vous portez de l’intérêt à cette initiative, parce que vous aimez le métier que vous avez choisi, parce que vous voulez apprendre de vos ainés, apprendre de leurs parcours, faits de succès mais aussi de déboires, d’erreurs et pourquoi pas de faux-pas. Que vous en soyez chaleureusement remerciés.
Mesdames et Messieurs,
Chers confrères,
Chers étudiants,
L’exercice qui nous réunit ce matin, consiste comme son nom l’indique en une rencontre d’échanges, de partage d’expériences, mais aussi de dialogue intergénérationel entre journalistes confirmés ou au milieu de leurs carrières et les futurs journalistes, je veux dire ceux qui apprennent en ce moment le métier de journaliste sur les bancs de l’université.
Cet exercice qui constitue une formidable occasion de rencontre, unique en son genre, est destiné donc à mettre en face de vous, futurs journalistes et communicants, certains de ceux qui se sont distingués un tant soit peu ou qui continuent de le faire, dans un domaine ou un autre du métier que nous avons tous choisi de pratiquer, de sorte, espérons-nous, que les récits qu’ils feront ici, certes en peu de temps, de leurs parcours qui méritent qu’on s’en inspire, puissent irradier le chemin que vous vous apprêtez d’emprunter.
Dans le lot de ces journalistes inspirants, de ces journalistes modèles, certes pas des parangons du métier parfait, la perfection n’étant point de ce monde ici-bas, dans le lot, sélectionné au trébuchet, vous y trouverez de bien de parcours : celui de jeunes présentateurs qui imposent un nouveau style de présentation, celui de grandes voix panafricaines, celui de coriaces enquêteurs, émules de l’inspecteur Colombo, qui troublent le sommeil de bien de hauts commis de l’Etat, celui de brillant journaliste spécialiste de questions minières à homme politique, celui de grand chroniqueur scientifique, celui d’animateurs d’émissions, mais aussi celui de journaliste de plume, présent sur tous les fronts, admirable de courage et d’abnégation dans l’exercice de l’un des métiers les plus nobles.
Le point commun à eux tous, vous le remarquerez, c’est la capacité dont ils ont fait montre, par le sérieux et la rigueur qu’ils se sont imposés au bien dans les études que dans le travail et l’exercice du métier, d’abord à se frayer un chemin dans les dédales du métier, ensuite à se tailler une place de choix au soleil.
Le point commun à eux tous, c’est qu’ils ne sont pas de la piétaille, c’est qu’ils ont refusé d’être d’obscurs journalistes, des journalistes anonymes, pour être du club très sélect de vedettes, chacun dans son domaine. Inutile de rappeler ici les sacrifices qu’ils ont consentis pour y être. Inutile de rappeler ici le don de soi qui a été le leur, depuis les bancs de l’université, pour y être.
Ils vous diront de leur secret, ils vous diront de leur recette magique, s’il y en a une. Et à la fin, des questions que vous leur poserez, sur leurs parcours, mais aussi sur bien de préoccupations qui sont les vôtres à propos de notre métier, jailliront, nous osons espérer, des enseignements qui vous seront d’une utilité certaine dans la conduite de la carrière que vous vous apprêtez à entamer.
A vous tous qui êtes venus ici à cette rencontre d’échanges et de partage, au nom de toute la team de notre structure Wassolon Agency Communication, nous vous disons merci d’avoir fait le déplacement, merci à Dr Ousmane Kaba et à l’université Kofi Annan, de nous accueillir dans ce grand temple du savoir.
Sur ce, nous souhaitant de fructueux échanges, je déclare ouverte cette rencontre, qui nous mobilise ce jour.
Je vous remercie !
Aboubacar Diallo
DG de Wassolon Agency Communication