La fermeture du casino situé dans l’enceinte de la cité chemin de fer à Kaloum, est le feuilleton qui constitue l’attraction de la semaine à cause de ses nombreux rebondissements.
Les prometteurs de ce Casino qui ont été contraints de fermer leur local il y a plus de quatre mois, sur instruction du directeur de la Lonagui, qui de son côté, justifie son acte par un arrêt du tribunal condamnant ses adversaires, ces prometteurs crient à un abus du pouvoir de la part du régulateur.
D’après eux, l’acte du directeur, n’est ni plus, ni moins qu’un abus d’autorité.
L’arrêt du directeur du régulateur dont il s’agit, a été cassé par la cour d’appel après un pourvoi du casino.
Cette Cour, faut-il le rappeler, a condamné le Directeur Chérif Haïdara, au payement de plus de 3 millions par jour, au titre de domage et intérêt pour le casino.
Le Directeur n’étant pas satisfait de cette décision, a reformulé la plainte en se focalisant sur une accusation liée à la sous-traitance par les propriétaires du casino à un Chinois, de leur permis.
Ce qui, faut-il le préciser, est interdit par la législation en la matière, aurait argué le Directeur lui-même.
Sauf que, nous témoignent nos multiples sources indépendantes que nous avons contactées, ce chinois sous-traitant dans les faits, n’existe pas et n’a jamais été identifié par les enquêtes menées par la gendarmerie.
Il s’agissait donc, concluent les observateurs, d’une mise en scène de la part du directeur pour régler ses comptes à un client.
Le week-end dernier, le Président de la république de passage sur les chantiers, aurait ordonné l’ouverture de ce casino et l’hôtel qui l’arbitre. Alpha Condé s’est finalement rendu compte sur le terrain, que l’information qui lui est arrivée aurait été manipulée à souhait par son interlocuteur dans le domaine, certainement dans le but d’enfoncer un client qui serait aussi un concurrent, on ne sait jamais.
Mohamed