Malick Sankon, Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (Cnss) et premier responsable de la Coordination de la Basse Guinée (Cobag), était ce dimanche l’hôte des populations de Manguetaa dans Coyah et des femmes de Kaloum.
A Manguetaa, où il a été accueilli par un cortège à des kilomètres de la localité, Malick Sankon a eu droit à une réception grandiose. Toutes les couches sociales du village étaient réunies chez Abdoulaye Camara, alias Bras Cassé, où l’événement a eu lieu.
« Ma visite a une double signification. La première, j’avais promis de venir rendre visite à mon ami Bras Cassé. Si Bras Cassé est venu au RPG depuis 2010, c’est grâce à moi. Et depuis, il a fait toutes les campagnes avec moi. Il est en train de faire des réalisations chez lui à Manguetaa, il était donc nécessaire que je vienne lui rendre visite et voir l’état de ses réalisations. La deuxième signification, on doit installer l’antenne de la COBAG. Nous sommes venus expliquer surtout à la jeunesse, ce que fait la Coordination de la Basse Guinée », a déclaré Malick Sankon.
Visiblement ému, Abdoulaye Camara alias Bras Cassé, n’a pas manqué de remercier son ami Malick Sankon. « Je le remercie très fort, parce qu’il a été reconnaissant, il m’a honoré devant ma famille et mon village », témoigne-t-il. A leur tour, les sages et les responsables administratifs de Manguetaa ont profité de l’occasion, pour remercier Malick Sankon qui a envoyé leur premier Imam à la Mecque l’an passé.
Après Mangueta, la délégation s’est rendue à Kaloum où l’ancien gouverneur de la ville de Conakry était attendu par de nombreuses femmes acquises à sa cause.
Cet important groupe de femmes est dirigé par la célèbre Menguè Tata de Sandervallia, connue à Kaloum pour sa capacité de mobilisation. « Nous l’avons invité pour qu’il puisse échanger avec nous et connaitre nos préoccupations afin de nous aider.
A partir d’aujourd’hui, nous lui disons que nous sommes derrière lui« , promet-elle.
Sur place, Malick Sankon a offert une somme d’argent qui devrait servir de frais pour les démarches administratives pour l’obtention d’un agreement. Ces femmes devraient donc créer une ONG qui pourrait bénéficier ensuite d’un soutien du DG de la CNSS. Un engagement ferme a été pris dans ce sens.
Thierno Amadou M’Bonet Camara